vendredi 3 mai 2013

Découverte d'un gène de la migraine




















Le Parisien , Le Monde
Le Parisien fait savoir que « des chercheurs ont découvert le premier gène dont une mutation est fortement liée à la forme la plus répandue de migraine, selon une étude publiée dans Science Translational Medicine ».
Le journal note que « Louis Ptacek, professeur de neurologie à l'Université de Californie à San Francisco et l'un des principaux auteurs de cette recherche, précise que «seul un très petit nombre de migraineux ont ce gène mutant» appelé CKIdelta. Il se dit également «sûr» que «plusieurs autres gènes jouent un rôle» ».
Le Parisien explique que « les chercheurs ont tout d'abord mené une étude génétique sur deux familles chez lesquelles la migraine est fréquente. Ils ont découvert que la plupart des membres souffrant de migraine étaient porteurs de ce gène mutant, ou étaient l'enfant de parents qui avaient ce gène ».
« En laboratoire, ils ont par ailleurs constaté que cette mutation du gène CKIdelta affectait la production d'une protéine appelée kinase CK2, qui joue un rôle important dans nombre de fonctions vitales du cerveau et du reste de l'organisme », poursuit le quotidien.
Le Monde relaie également cette « découverte d'un premier gène impliqué dans la forme commune de la migraine » et cite Louis Ptacek qui remarque : « Il s'agit du premier gène découvert dont une mutation est liée à la forme la plus courante de migraine. C'est un premier éclairage sur une pathologie que nous ne comprenons pas encore ».

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Des cancers différents mais des similarités génétiques




























Le Monde

Le Monde fait savoir que « deux recherches portant respectivement sur la leucémie myéloïde aiguë et le cancer utérin, confirment [que] différents cancers partagent des mutations génétiques similaires, ouvrant la voie à des traitements ciblés plus efficaces ».

Le journal précise que « l'étude sur le cancer du sang paraît dans le New England Journal of Medicine daté du 2 mai et celle sur le cancer de l'utérus est publiée dans Nature. Ces recherches s'inscrivent dans le cadre d'un vaste projet des Instituts américains de la santé (NIH) appelé "Cancer Genome Atlas Project" visant à décoder l'empreinte génétique de 10.000 tumeurs qui recouvrent une vingtaine de cancers différents ».

Le quotidien rappelle que « ce projet a déjà permis d'apporter d'importants éclairages sur les cancers du sein, du poumon et du côlon en révélant des relations génétiques entre eux et avec d'autres tumeurs. Ainsi, un type de cancer du sein présente des mutations génétiques très similaires à celui de l'ovaire. Des cancers du côlon ont souvent des mutations trouvées dans le cancer du sein et environ la moitié des cancers du poumon pourraient répondre à des traitements utilisés contre d'autres tumeurs, expliquent les chercheurs ».

Le Monde observe que « ces recherches génomiques bouleversent l'approche clinique du cancer qui de plus en plus est classé en fonction de ses caractéristiques génétiques plus que de l'organe qu'il touche ».

« La dernière étude sur la forme la plus agressive de cancer utérin ressemble aux cancers les plus graves de l'ovaire et du sein, selon les auteurs de l'étude qui ont analysé 373 tumeurs. Ces chercheurs ont également déterminé qu'une mutation du gène PI3K était plus fréquente dans les tumeurs utérines que dans n'importe quels autres cancers étudiés dans le projet Atlas », indique le journal.

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