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mercredi 13 juillet 2016
Cancer : révélations sur un scandale français
C’est ce que titre L’Express sur sa Une. Le magazine constate dans un dossier que « certaines tumeurs, comme celles de l'œsophage ou du sein, exigent d'être opérées dans des établissements experts pour garantir la qualité des soins aux malades. Or la réalité est tout autre... ».
L’Express relaie ainsi « une étude aux résultats affolants que le Pr Christophe Mariette présentera en octobre au Congrès européen de cancérologie de Copenhague, haut lieu de la recherche médicale, […] qui fait la lumière sur une réalité qu'une très grande partie des malades du cancer ignorent, alors même que ses conséquences peuvent se révéler dramatiques ».
Le magazine explique que « le Pr Mariette, spécialiste des cancers digestifs, s'est posé une question simple : existe-t-il un lien entre le nombre de malades opérés pour un cancer de l'œsophage dans un hôpital ou une clinique, et leur taux de mortalité après l'opération ? ».
L’hebdomadaire indique que « le chef du service de chirurgie digestive du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille a passé au peigne fin l'immense base de données hospitalière française, qui recense toute l'activité des établissements de soin. Ses conclusions font froid dans le dos ».
Le Pr Mariette observe notamment qu’« entre 2010 et 2012, 11,9% des patients opérés dans un centre réalisant moins de 20 interventions par an sont morts dans les 3 mois. Dans les centres spécialisés réalisant plus de 60 opérations par an, ce taux n'est que de 3,2% ».
L’Express évoque « une différence énorme. Et la preuve que les malades opérés pour des cancers de l'œsophage n'ont pas les mêmes chances de s'en sortir selon les établissements où ils sont soignés. Pour les tumeurs de l'estomac, que ce professeur a également étudiées, l'écart est moindre - mais va quand même du simple au double ».
Le magazine note que « la suite de l'étude permet de mesurer l'ampleur du problème : selon les données du Pr Mariette, la majorité des hôpitaux et des cliniques français opèrent moins d'une dizaine de ces malades par an. "Comme aucune réforme n'a eu lieu depuis 2012, il n'y a pas de raison que la situation ait changé", commente le professeur ».
« Inutile de s'alarmer, diront les plus cyniques : il ne s'agit "que" des cancers de l'œsophage et de l'estomac. Seulement voilà : l'état des lieux est le même pour les tumeurs touchant d'autres organes très sensibles, tels que l'ovaire, le pancréas, le foie, le rectum ou le poumon, comme l'attestent d'autres études très préoccupantes », continue L’Express.
L’hebdomadaire indique entre autres qu’« à l'hôpital Beaujon, à Paris, le Pr Olivier Farges a épluché les statistiques des hôpitaux. Et ses conclusions sont sans détour : un malade atteint du cancer du pancréas initialement pris en charge dans un établissement peu spécialisé (moins de 25 cas par an) a moins de chances d'être opéré - faute de l'expertise et des équipements de pointe nécessaires sur place - que les patients traités directement dans des centres expérimentés. Il décédera aussi plus vite ».
L’Express ajoute que « bien sûr, les malades ignorent tout de ces chiffres et des coulisses hospitalières. Passé le choc du verdict médical, ils cherchent sur Internet dans quel établissement se faire soigner ou se dirigent vers celui que leur indique leur spécialiste ». Le Dr Marc Grégoire, responsable à la Ligue contre le cancer, indique qu’« il faudrait trouver des solutions pour leur donner une plus grande visibilité sur la spécialisation des différents hôpitaux ou cliniques ».
Le magazine note en outre que « les pouvoirs publics sont parfaitement conscients du problème. Depuis 2007, une batterie de critères de qualité a été imposée aux hôpitaux et aux cliniques, afin de garantir à tous les patients une égalité de traitement. Chaque établissement doit notamment réaliser un nombre minimal d'opérations, sous peine de devoir cesser de pratiquer des interventions dans la spécialité concernée. Il serait abusif de dire que ces règles n'ont pas eu d'effet ».
« Mais, pour nombre de médecins, il est impératif d'aller plus loin dans la réglementation concernant les tumeurs les plus complexes à traiter. Il y a quelques mois, l'Institut national du cancer (Inca) a constitué en toute discrétion un groupe de travail dont les conclusions sont censées permettre d'édicter de nouvelles règles en 2018. Projet allant dans le sens du plan Cancer, lequel prévoit lui aussi une révision des critères actuels », continue L’Express.
L’hebdomadaire remarque toutefois que « la question est si sensible que nul ne sait si ce chantier explosif va réellement déboucher. Car les enseignements du passé n'incitent pas à l'optimisme. En 2006, des experts avaient déjà planché sur le sujet pour l'Inca. S'appuyant sur des études et des comparaisons internationales, ils avaient proposé des règles très restrictives : un nombre d'opérations minimal plus élevé, non seulement par établissement, mais aussi par chirurgien, et surtout des critères spécifiques pour les tumeurs touchant certains organes sensibles. Devant le tollé déclenché dans le milieu médical par ces préconisations, le gouvernement avait fini par adopter des mesures moins ambitieuses... ».
http://www.mediscoop.net
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J'étais brisé, rejeté et presque perdu tout espoir à cause de mes 13 années d'infection par le VIH. Ensuite, j'ai lu sur le docteur WHITE sur un blog et je lui ai écrit sur Whatsapp Via: +2349091844595 et Email: drwhitethehivhealer@gmail.com, après avoir entendu mon histoire, il m'a envoyé des remèdes à base de plantes qui m'ont guéri du VIH / SIDA. Mon médecin est toujours intrigué par les résultats des analyses de laboratoire car j'ai été testé négatif 4 fois après avoir utilisé les médicaments. J'ai perdu toute honte car je suis maintenant libre et mon mari m'a repris. Je témoigne que vous serez guéri de l'hépatite, du cancer, de l'herpès ou du diabète et autres si vous utilisez ses médicaments. Ne soyez pas une victime, mais soyez victorieux.
RépondreSupprimerBonjour à tous, il y a deux mois, on m'a diagnostiqué un (cancer de l'urètre), qui m'avait causé beaucoup de douleur et de pression sur ma vessie. Mon médecin a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas d'autre choix que de passer sous le bistouri. Donc, tous les jours, je cherchais en ligne des médicaments à base de plantes. Je ne veux jamais subir d'opération. alors. J'ai tellement de témoignages sur la façon dont ils ont été guéris par le dr. Médicament à base de plantes Imoloa. sans perdre de temps je l'ai contacté (dr. Imoloa). sur la façon d'obtenir les remèdes à base de plantes. J'ai reçu le paquet à base de plantes en moins d'un mois et j'ai suivi les étapes et la procédure sur la façon dont je devrais le prendre. et un mois plus tard, j'étais programmé pour une échographie : c'était choquant. Le cancer avait complètement disparu, j'avais consulté mon médecin et annulé l'opération et grâce à vos conseils dévoués, j'ai réussi à traiter complètement le cancer de l'urètre, ainsi que la douleur et l'anxiété que cette maladie m'avait infligées. un grand merci à Dieu tout-puissant, merci Dr Imoloa pour le puissant médicament à base de plantes dont vous disposez pour guérir les gens. vous le contactez par e-mail- drimolaherbalmademedicine@gmail.com numéro WhatsApp- +2347081986098.
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