vendredi 18 juillet 2014

Cancer du sein : un simple test sanguin pour le détecter ?
















 Un test sanguin qui pourrait sauver bien des vies. Si la mortalité liée au cancer du sein a diminué depuis quatorze ans, comme l'indique l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, 11 500 femmes en mourraient encore en 2010. Mais ce chiffre pourrait largement baisser à la suite de la découverte de scientifiques de l'university College of London publiée dans la revue Genome Medicine. Selon les chercheurs, un simple test sanguin pourrait en effet prédire un cancer du sein dix ans avant l'arrivée de la maladie.

Les universitaires ont identifié un "changement" de molécule dans les tests sanguins qui augmente le risque pour une femme d'avoir un cancer du sein. Si le marqueur est lié au gène BRCA1 du cancer du sein, les chercheurs l'ont également relevé chez les femmes qui ne possèdent pas la mutation à l'origine de la maladie. Or, si 10 % des cancers du sein sont causés par des variantes du gène BRCA1 héritées des parents, les autres - soit près de 90 % des cas - restent inexpliqués, comme le rappelle le journal britannique The Guardian.
Appliquer les mesures de prévention

La découverte des chercheurs britanniques permettrait donc aux femmes sans prédisposition connue à la mutation génétique à l'origine du cancer du sein de savoir si elles ont malgré tout un risque de contracter la maladie. Les médecins n'auraient alors plus qu'à appliquer les mesures de prévention avant l'arrivée du cancer.

Le professeur Martin Widschwendter, qui a mené la recherche dans l'université britannique, assure ainsi que les femmes "pourraient travailler avec leur docteur pour explorer les options possibles pour les aider à contrôler le risque" de cancer. Et l'expert de préciser que cela "pourrait inclure des changements dans le mode de vie, des médicaments réduisant le risque ou encore de la chirurgie". La chimiothérapie pourrait également être utilisée pour les femmes à haut risque.
www.lepoint.fr

Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...