dimanche 13 mars 2016

cancer métastatique de la prostate, la survie dépend des sites secondaires















Face à un cancer métastatique de la prostate, la question du pronostic s’impose parmi toutes. Pour y répondre, quelques études donnent des indications pronostiques fondées sur la ou les localisations secondaires mais à chaque fois, le nombre réduit de patients limite la portée des estimations.
Dans une étude publiée dans la revue de référence en oncologie, le JCO (Journal of Clinical Oncology),des données sont mises à disposition portant sur une population de près de 9000 patients pris en charge pour un cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (CMPRC). Ces patients participaient à l’un des 9 essais de phase III recensés par les auteurs et au cours desquels ces patients recevaient une chimiothérapie à base de docetaxel.
Les patients étaient répartis pour l’analyse en 4 groupes en fonction des localisations secondaires :
·Groupe 1 : localisation secondaire limitée aux ganglions lymphatiques ;
·Groupe 2 : localisation pulmonaire ;
·Groupe 3 : localisation hépatique mais pas pulmonaire ;
·Groupe 4 : localisation osseuse, avec ou sans atteinte ganglionnaire, mais sans atteinte ni hépatique ni pulmonaire.
Le groupe le plus important était le groupe 4 (avec 72.8% des patients) suivi par les groupes 2 et 3 réunis (20.8% des patients) et enfin le groupe 1 (6.4%).
La survie moyenne la plus faible était observée dans le groupe 3 (au moins une métastase hépatique), avec 13.5 mois. Dans le groupe 2 (localisation pulmonaire), la survie moyenne était de 19.4 mois versus 21.3 mois dans le groupe 4. Quant aux patients du groupe 1, leur survie moyenne était de 31.6 mois.
Ces données, outre leur valeur informative, peuvent aider à constituer des groupes plus homogènes de patients au sein des essais cliniques permettant une analyse plus précise des résultats en fonction des sous-groupes ainsi déterminés.
www.egora.fr

mardi 8 mars 2016

Un test de salive pour détecter les insuffisances cardiaques













Le Parisien relève qu’« un test de salive pourrait bientôt remplacer les tests sanguins pour détecter les insuffisances cardiaques. Des chercheurs australiens travaillent sur la mise au point d'un protocole simple et rapide, faisable chez soi ».
Le journal note ainsi que « pour les médecins australiens du QUT's Institute of Health and Biomedical Innovation (IHBI), le diagnostic de l'insuffisance cardiaque est aujourd'hui inefficace, alors que 26 millions de personnes supplémentaires sont touchées chaque année dans le monde ».
Le Pr Punyadeera écrit que « c'est un tueur silencieux parce que la maladie est asymptomatique à ses débuts et les gens l'ignorent mais l'insuffisance cardiaque peut devenir mortelle, si elle n'est pas traitée ».
Le Parisien explique que « les scientifiques cherchent à identifier dans la salive une protéine, systématiquement impliquée dans les insuffisances cardiaques, la galectin-3. Plus son taux est élevé, plus la personne a besoin d'une assistante médicale rapide, voire d'une hospitalisation ».
Le Pr Punyadeera précise : « Nous espérons que ce test pourra fournir aux patients un moyen précis, rapide et facile de savoir s'ils ont besoin d'un traitement hospitalier. L'avantage de la salive est que vous n'avez pas besoin d'un personnel médical formé à la prise d'échantillon. Vous pouvez contrôler la santé de votre cœur à la maison, en utilisant la technologie ».
Le quotidien note ainsi que « les chercheurs imaginent un système de santé connecté qui permettrait aux personnes souffrant de la pathologie d'envoyer par e-mail les données de leur test de salive à leur médecin. Celui-ci pourrait leur conseiller sur les doses de médicaments à prendre, ce qui éviterait une consultation chez le cardiologue ».
Le Parisien ajoute que « l'équipe du Pr Punyadeera conduira prochainement des essais du test de salive en question conjointement avec le Royal Women's Brisbane Hospital et le Prince Charles hospital ».

www.mediscoop.net

Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...