Par Aude Lecrubier.
Londres, Royaume-Uni – Après le palbociclib (Ibrance®, Pfizer) et le ribociclib (Kisqali®, Novartis), l'agence européenne du médicament (EMA) vient d'approuver un nouvel inhibiteur de CD4/6, l’abémaciclib (Verzenios®, Lilly) dans le cancer du sein.
Le traitement devrait être indiqué dans le cancer du sein localement avancé ou métastatique avec récepteurs hormonaux positifs (HR+) et récepteurs du facteur de croissance épidermique 2 négatifs (HER2-) en association avec un inhibiteur de l'aromatase (IA) ou avec le fulvestrant en hormonothérapie de première intention, mais également chez les femmes ayant été traitées antérieurement par hormonothérapie.
L’avis positif du comité des médicaments à usage humain (CHMP) repose sur l’efficacité et la tolérance qu’ont démontré les essais internationaux randomisés de phase 3 MONARCH 2 et MONARCH 3.
Dans l’étude MONARCH 2, l’abémaciclib 150 mg 2x/j, en combination avec le fulvestrant, a prolongé significativement la survie sans progression médiane de 7 mois (RR=0,55, p<0,0001) chez des patientes dont la maladie avait rechuté ou progressé sous hormonothérapie. Chez les patientes présentant une maladie mesurable traitées par l'abémaciclib + fluvestrant (n=318) un taux de réponse objective de 48,1% a été atteint dont 44,7 % des patientes ont atteint une réponse partielle et 3,5 % une réponse complète.
Les effets indésirables les plus fréquemment associés à l'abémaciclib étaient la diarrhée, les infections, la neutropénie, l'anémie, la fatigue, les nausées, les vomissements et la perte d'appétit.
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