Le Figaro
Le Figaro note qu’«
une enquête confirme la réduction des complications digestives dues aux
anti-inflammatoires grâce aux médicaments dits «protecteurs gastriques»
».
Le journal rappelle en effet que « les anti-inflammatoires non stéroïdiens, largement utilisés en France contre les maladies rhumastismales, sont des médicaments très efficaces, mais qui, utilisés seuls, augmentent le risque de complications graves sur le plan digestif, hémorragies, ulcères. […] Nombre de médecins - mais pas tous - prescrivent systématiquement avec ces anti-inflammatoires d'autres médicaments, des protecteurs gastriques de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ».
« Le principe, logique sur le plan théorique et largement adopté par les médecins, vient d'être confirmé par une étude internationale publiée dans la revue Arthritis & Rheumatism », indique Le Figaro.
Le quotidien précise que « ce travail visait à surveiller des patients recevant un traitement anti-inflammatoire par la famille de molécules réputée la moins agressive pour la muqueuse de l'estomac, celle des coxibs (type Célécoxib), ce qui renforce la solidité des résultats ».
Le journal explique que « l'étude, financée par le laboratoire AstraZeneca […] mais menée en toute indépendance par l'université d'Erasmus (Rotterdam, Pays-Bas), a également impliqué le King's College de Londres, deux centres italiens et le département d'épidémiologie de Harvard (États-Unis) ».
« Dans cette étude qui a utilisé les bases de données des 3 pays européens, 81.000 personnes avaient pris un coxib, pendant plus de 30 jours pour la moitié d'entre eux. Au total, 256 patients (0,3%) ont présenté une complication. Seulement 14.416 patients ont reçu la prescription conjointe d'un coxib et d'un protecteur gastrique », poursuit Le Figaro.
Le journal relève que « le grand intérêt de cette étude est de faire la différence entre les «bons élèves», qui ont bénéficié d'un protecteur gastrique pendant au moins 80% des jours où ils prenaient l'anti-inflammatoire, et les «mauvais élèves», qui en ont bénéficié pendant moins de 20% du temps ou pas du tout ».
Le quotidien observe que « la sanction est immédiate puisque les seconds ont eu 2 fois plus d'épisodes d'intolérance gastrique que les premiers. En pratique, chaque jour passé avec un traitement par coxib mais sans protecteur gastrique augmente le risque de complications ».
Le Figaro livre la réaction du Pr Éric Hachulla, interniste au CHRU de Lille, pour qui « la règle est simple » : « Il y a des recommandations des sociétés savantes et les RCP (résumés des caractéristiques du produit) des médicaments. Il faut les respecter ».
Le journal constate qu’« il est en effet classique d'essayer de protéger l'estomac, avec un IPP ou du misoprostol, chez certaines catégories de personnes à qui l'on prescrit des anti-inflammatoires », le Pr Hachulla notant que « pour les personnes à risque de complications digestives, […] lorsqu'on prescrit un anti-inflammatoire, on ajoute systématiquement des IPP ou d'autres protecteurs gastriques ».
Le journal rappelle en effet que « les anti-inflammatoires non stéroïdiens, largement utilisés en France contre les maladies rhumastismales, sont des médicaments très efficaces, mais qui, utilisés seuls, augmentent le risque de complications graves sur le plan digestif, hémorragies, ulcères. […] Nombre de médecins - mais pas tous - prescrivent systématiquement avec ces anti-inflammatoires d'autres médicaments, des protecteurs gastriques de la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ».
« Le principe, logique sur le plan théorique et largement adopté par les médecins, vient d'être confirmé par une étude internationale publiée dans la revue Arthritis & Rheumatism », indique Le Figaro.
Le quotidien précise que « ce travail visait à surveiller des patients recevant un traitement anti-inflammatoire par la famille de molécules réputée la moins agressive pour la muqueuse de l'estomac, celle des coxibs (type Célécoxib), ce qui renforce la solidité des résultats ».
Le journal explique que « l'étude, financée par le laboratoire AstraZeneca […] mais menée en toute indépendance par l'université d'Erasmus (Rotterdam, Pays-Bas), a également impliqué le King's College de Londres, deux centres italiens et le département d'épidémiologie de Harvard (États-Unis) ».
« Dans cette étude qui a utilisé les bases de données des 3 pays européens, 81.000 personnes avaient pris un coxib, pendant plus de 30 jours pour la moitié d'entre eux. Au total, 256 patients (0,3%) ont présenté une complication. Seulement 14.416 patients ont reçu la prescription conjointe d'un coxib et d'un protecteur gastrique », poursuit Le Figaro.
Le journal relève que « le grand intérêt de cette étude est de faire la différence entre les «bons élèves», qui ont bénéficié d'un protecteur gastrique pendant au moins 80% des jours où ils prenaient l'anti-inflammatoire, et les «mauvais élèves», qui en ont bénéficié pendant moins de 20% du temps ou pas du tout ».
Le quotidien observe que « la sanction est immédiate puisque les seconds ont eu 2 fois plus d'épisodes d'intolérance gastrique que les premiers. En pratique, chaque jour passé avec un traitement par coxib mais sans protecteur gastrique augmente le risque de complications ».
Le Figaro livre la réaction du Pr Éric Hachulla, interniste au CHRU de Lille, pour qui « la règle est simple » : « Il y a des recommandations des sociétés savantes et les RCP (résumés des caractéristiques du produit) des médicaments. Il faut les respecter ».
Le journal constate qu’« il est en effet classique d'essayer de protéger l'estomac, avec un IPP ou du misoprostol, chez certaines catégories de personnes à qui l'on prescrit des anti-inflammatoires », le Pr Hachulla notant que « pour les personnes à risque de complications digestives, […] lorsqu'on prescrit un anti-inflammatoire, on ajoute systématiquement des IPP ou d'autres protecteurs gastriques ».
Revue
de presse rédigée par Laurent
Frichet