mercredi 12 septembre 2012

Le nouveau plan choc antitabac













Le Parisien, La Croix
C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une. Le journal consacre une double page au sujet et note : « Une nouvelle hausse [du prix du paquet de cigarettes] de 40 centimes début octobre et d’autres à suivre, des paquets où les marques n’apparaissent presque plus, une étude sur l’extension des zones non-fumeurs… Le gouvernement planche sur un plan antitabac drastique ».
Le quotidien rappelle que « le tabagisme tue 73.000 personnes en France chaque année », puis constate que « le débat risque d’être vif entre partisans et adversaires d’une politique volontariste de lutte contre le tabagisme ».
Le journal interroge entre autres le Pr Gérard Dubois, de l’Académie de médecine, président d’honneur du comité Alliance contre le tabac, qui déclare que « la hausse des prix est la mesure la plus efficace pour diminuer le tabagisme. […] Nous estimons qu’il faut une hausse significative de 10% du prix du tabac tous les ans. […] Le tabagisme est un tel fléau en termes de santé publique qu’il est nécessaire de tout faire pour que les gens ne fument pas ».
La Croix évoque pour sa part la cigarette électronique, qui « ne fait pas l’unanimité ».
Le journal constate que « les Français sont de plus en plus nombreux à recourir à ce produit de substitution à la cigarette tandis que les commerces spécialisés se développent. Ce phénomène de société divise les professionnels de santé. Certains voient en elle une nouvelle arme anti-tabac, d’autres craignent qu’elle n’encourage l’addiction ».



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lundi 3 septembre 2012

Médicaments : le progrès thérapeutique en panne

Les Echos
C’est ce que constate Vincent Collen dans Les Echos. Le journaliste relève qu’« on n'était jamais tombé aussi bas. L'an dernier, un seul nouveau médicament vraiment innovant a été admis sur le marché en France. C'est ce qui ressort du rapport d'activité de la Haute Autorité de santé, publié ce matin ».
Vincent Collen indique que la HAS « a examiné 231 dossiers d'inscription ou d'extension d'indication pour des médicaments en 2011. Pour la quasi-totalité d'entre eux (209), elle a estimé que l'amélioration du service médical rendu était nulle ! Autrement dit, qu'ils n'apportaient aucun progrès thérapeutique par rapport aux molécules qui sont déjà commercialisées ».
« Une seule représente un progrès «majeur», l'antihémorragique Riastap, deux autres seulement une amélioration «modeste» et une vingtaine un progrès «mineur» », observe le journaliste.
Vincent Collen remarque que « la tendance est à l'œuvre depuis plusieurs années, et ne fait que s'accentuer ». Jean-Luc Harousseau, le président de la HAS, note ainsi qu’« il y a eu moins de médicaments réellement innovants ces dernières années ».
« Les industriels ne disent pas le contraire, mais ils estiment que cette panne de productivité de la recherche médicamenteuse n'explique pas tout. Le Leem juge que la HAS porte un regard trop sévère sur les nouveaux produits depuis le scandale du Mediator », observe le journaliste.
Vincent Collen souligne en outre que « l'enjeu est majeur pour les laboratoires comme pour l'assurance-maladie, car l'innovation est le critère principal que l'Etat retient pour fixer les prix des médicaments. Un produit qui ne représente pas du tout d'amélioration thérapeutique est certain d'obtenir un prix bas. Dans ce contexte de panne d'innovation, il est plus légitime de faire baisser les prix de façon massive ».
Le journaliste rappelle que « conscient des failles du système d'évaluation, mises en lumière de façon tragique avec l'affaire du Mediator, le Parlement a voté l'an dernier une loi qui le réforme profondément ».
Jean-Luc Harousseau précise ainsi qu’« il faudra désormais mieux tenir compte du rapport entre le bénéfice apporté par le médicament et le risque inhérent à tout produit de santé. […] Les molécules seront évaluées par rapport aux stratégies thérapeutiques existantes ».
Vincent Collen ajoute que la HAS « propose de refondre la grille d'évaluation actuelle et d'attribuer des notes en fonction d'un «index thérapeutique relatif unique», qui permettra de fixer à la fois le prix et le niveau de remboursement des médicaments ».
Jean-Luc Harousseau explique qu’« un nouveau médicament aussi efficace mais plus dangereux qu'un produit existant ne devrait pas être remboursé. Ce nouvel outil sera éventuellement mis en œuvre dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013 ».
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
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  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...