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samedi 27 août 2016
5 703 infirmiers victimes de violences en 2014 selon un rapport de l'ONVS
18 143 personnes ont été victimes d'atteintes en établissement de santé en 2014, dont 5 703 infirmiers, selon le rapport annuel de l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) publié le 5 août 2016.
85% des victimes d'atteintes aux personnes sont les personnels des établissements.
En 2014, 14 502 signalements d'atteintes aux personnes (agressions physiques et/ou verbales...) et aux biens (vols, dégradations...), contre 12 432 en 2013, ont été recensés auprès de 337 établissements de santé par l'Observatoire national des violences en milieu de santé qui a publié son rapport le 5 août 2016. En tout, 18 143 victimes ont été touchées par ces atteintes, dont 85% de personnels.
Les infirmiers particulièrement violentés
Dans 85% des cas, les victimes d'atteintes aux personnes sont les personnels des établissements. Le personnel de santé représente à lui seul 94% de la catégorie "personnel victime" et les infirmiers sont touchés dans près de la moitié des cas (45%). 5 703 infirmiers ont ainsi été victimes de violences en 2014, soit 15 par jour. Les autres personnels soignants et les médecins constituent quant à eux respectivement 46% et 9% des victimes.
Tous les services sont concernés par les atteintes aux biens et aux personnes, mais les elles ont principalement lieu en psychiatrie (21%), aux urgences (15%), en médecine (9%), en USLD/Ehpad (9%). Parmi les 10 638 signalements d'atteintes aux personnes recensés, 36,7% sont des injures et insultes, 33.2% sont des violences volontaies, 15,2% sont des menaces physiques, 4,1% sont des menaces de mort. Comme en témoignent les soignants, les agressions peuvent être particulièrement violentes. En psychiatrie par exemple, une infirmière s'est fait agresser (poussée et poignets tordus) en voulant s'interposer pour protéger une collègue. Lors de l'arrivée des renforts hommes, le patient s'est exécuté tout en continuant à insulter et à proférer des menaces sur l'ensemble du personnel. En USLD/Ehpad, une personne âgée était couchée sur le sol, mes collègues et moi même l'avons remis debout pour m'asseoir et à ce moment la il est devenu agressif et il m’a tordu le poignet droit, témoigne un soignant. Aux urgences, un adolescent de 15 ans est arrivé aux Urgences, amené par les pompiers. Il était alcoolisé. Le père a demandé une recherche de stupéfiant dans les urines. Au moment de poser le pénilex, il a commencé à se débattre, à donner des coups de pied, coup de poing dans le visage de l'aide-soignante, indique un infirmier.
Toutes victimes confondues, les atteintes aux personnes ont engendré 3 465 jours d'arrêt de travail et 745 jours d'incapacité totale de travail. Dans 60% des cas, les actes de violence sont sans suite. Une plainte est déposée dans 37% des cas, mais très peu d'informations sont connues concernant les suites de ces plaintes.
Les patients, principaux auteurs de violences
Dans 70% des cas, les auteurs des violences sont des patients et 20% des agresseurs sont des visiteurs ou accompagnants. Les violences sont principalement dues à un reproche relatif à la prise en charge (58,6%), l'alcoolisation (12,1%), un temps d'attente jugé excessif (11,6%), à un règlement de compte (6,9%) et au refus de prescription (6,4%).
Par ailleurs, 69% des événements de violence ont donné lieu à une intervention du personnel ou d'intervenants extérieurs. Dans 32% des cas, le personnel hospitalier intervient en renfort des personnels en difficulté. Le service de sécurité opère quant à lui dans 52% des cas.
Afin d'éviter ce type d'événement, l'ONVS préconise la mise en oeuvre d'une véritable politique de lutte contre les atteintes aux personnes et aux biens selons les niveaux de prévention primaire (prévenir la violence avant qu'elle ne se manifeste), secondaire (se concentrer sur les réactions immédiates à la violence et la formation à la gestion des situations conflictuelles) et tertiaire (prise en charge, accompagnement et soins sur la durée après un acte violent).
http://www.infirmiers.com
jeudi 25 août 2016
Essais nucléaires français en Algérie: Plus de 21% des femmes atteintes de cancer
Treize tirs nucléaires furent effectués, dont 12 ont échoué, parmi lesquels l’essai baptisé du nom de Béryl, le 1er mai 1962.
Les explosions nucléaires, la catastrophe de Béryl et le droit international humanitaire» est l’intitulé du séminaire organisé, avant-hier, par l’association Taourirt des victimes de la tragédie nucléaire de la France, dans l’Ahaggar. Organisée avec le concours du centre universitaire et la direction des œuvres universitaires de la wilaya, la rencontre, à laquelle ont pris part des chercheurs, des experts en nucléaire, des juristes et des représentants de l’Association des victimes de Reggane (Adrar), était une occasion pour sonner, pour la énième fois, le tocsin face au désastre survenu sur les monts de Tan Affla et Tan Ataram dans la région d’In Ekker, à 180 km au nord de Tamanrasset, où furent effectués 13 tirs nucléaires, dont 12 ont échoué, parmi lesquels l’essai baptisé du nom de Béryl, le 1er mai 1962. Mais aussi pour accabler la France pour avoir utilisé des Algériens comme cobayes pour mener à terme ses expériences en les faisant passer pour des mannequins.
150 Algériens utilisés comme cobayes
«Pas moins de 150 prisonniers algériens, conduits de l’établissement pénitentiaire de Sidi Bel Abbès à In Ekker par un militaire allemand qui travaillait pour la France en qualité de chauffeur», dénonce maître Benbraham Fatma-Zohra, avocate à la cour d’Alger. Et de poursuivre : «Le dossier est entre les mains de personnes honnêtes qui ne se laisseront jamais duper par la France. Mieux, le dossier mis sur la table du Parlement français en janvier dernier est à jour. Il est temps de passer à la vitesse supérieure et de montrer au monde entier que le service rendu à la France a été récompensé par la mort et le génocide.
L’Etat algérien doit s’immiscer pour mieux avancer dans cette affaire.» Et d’insister sur la levée du sceau du secret-défense sur toutes les archives se rapportant aux explosions et expérimentations nucléaires françaises dans le Sahara algérien, afin qu’«elles servent de documents de référence aux chercheurs et experts en la matière, et surtout pour connaître le nombre exact d’Algériens impliqués dans le programme nucléaire de la France ainsi que la population sédentaire et nomade concernée par les conséquences sanitaires des explosions».
Ces archives permettront également de localiser les lieux des essais, le matériel contaminé et les endroits d’entreposage des déchets radioactifs enfouis ou laissés sur place après le départ de la France, en 1967, conformément aux Accords d’Evian. Me Benbraham a appelé l’assistance, composée essentiellement d’historiens et d’étudiants, à s’organiser et à se mettre à la recherche des précieux documents et témoignages des victimes encore en vie, en plus de toute attestation servant de pièce à conviction afin d’étoffer le dossier. Benseddik Boudjemaâ, que la France exploitait pour une minable rémunération dans la construction des galeries d’explosion, était dans la salle. Il a fourni une pièce précieuse à maître Benbraham et lui a promis d’en envoyer d’autres qu’il a toujours en sa possession.
L’association Taourirt, 52 ans après cette tragédie que la France ne veut toujours pas réparer, dresse un réquisitoire contre un crime inouï dans l’histoire de l’humanité et en appelle à l’ONU pour rétablir les victimes dans leur droit à l’indemnisation morale et matérielle. La loi promulguée en janvier 2010, dite Morin, où il est clairement fait abstraction de victimes algériennes et des dégâts importants occasionnés à l’environnement, ne répond aucunement aux aspirations des concernés, puisqu’«elle occulte un principe aussi fondamental que la présomption d’origine et limite le seuil d’exposition et le nombre de pathologies radio-induites.
Cette loi scélérate instaure faussement la caution de la science pour masquer son objectif portant limitation des indemnisations pour des raisons purement budgétaires. Il faut retenir que les explosions nucléaires sur une population pacifique demeurent un parfait crime contre l’humanité et restera de ce fait imprescriptible donc voué à contraindre leurs auteurs à reconnaître d’abord puis à réparer les dommages constatés, car l’histoire rattrape toujours les hommes et les Etat malgré leur négationnisme», ajoute encore Mme Benbraham.
Pour sa part, Bendaoud Abdelkader, professeur de droit à l’université d’Oran a, tout en regrettant l’absence des autorités locales à cette rencontre, plaidé pour la mise en place d’un plan d’urgence impliquant les ministères de la Justice et des Affaires religieuses et des Wakfs afin de subventionner les associations et organisations activant dans ce cadre. Comme il a préconisé d’en appeler au Comité international de la Croix-Rouge, «plus efficace» que l’ONU, avec pour but d’accélérer les procédures liées à ce dossier. La plaidoirie de M. Bendaoud portait aussi sur la nécessité «de mettre en place une bonne assise juridique dotée d’une base de données dans le cadre de la commission internationale humanitaire. Toutefois, la mise en place d’une stratégie territoriale visant à rentabiliser les méthodes de supervision est plus qu’impérative pour la sauvegarde de la mémoire et une indemnisation durable. Il est donc utile de prévoir des rencontres et coopérations de recherche sur, entre autres thématiques, Béryl, les dommages et les solutions».
Dans son intervention, Mansouri Amar, docteur en physique à l’université d’Alger, a fait voyager l’assistance dans l’histoire du nucléaire de par le monde avant de terminer par des prises de vue aussi percutantes que choquantes, réalisées dans des sites impropres à toute forme de vie à cause de la menace radioactive, à l’exemple de Hammoudia (40 km de Reggane) polluée pour 244 000 ans, soit 10 fois la période du plutonium utilisé lors des essais d’In Ekker. Abdul Kadhum Al Aboudi, expert en nucléaire, a, quant à lui, évoqué les dernières révélations des médias français pour évaluer les risques radioactifs auxquels est exposé le Sahara algérien.
Le conférencier – originaire d’Irak mais épris du Sahara algérien où il a réalisé plusieurs œuvres scientifiques au point d’émettre le désir d’y être inhumé – a invité les associations de victimes à se constituer en collectif national afin de parvenir à tracer une feuille de route permettant de dépoussiérer ce dossier et d’exhumer nos martyrs du cimetière de l’oubli. En conclusion, les participants ont recommandé de nettoyer et de réhabiliter les sites des essais. Ils ont mis l’accent sur le suivi médical des victimes des rayonnements ionisants via la construction par la France de structures sanitaires spécialisées à même de prendre en charge les pathologies radio-induites chez les personnes impliquées directement et leur descendance, et ce, depuis le stade de diagnostic.
Selon une étude réalisée récemment par des experts, 21,28% des femmes de cette région sont atteintes de cancer du sein et 10,13% de cancer de la thyroïde. Pour cette raison, ils ont insisté pour la mise en place d’un système de surveillance des sites, à l’instar de ce qui s’est fait en Polynésie française, et exigé de la France la formation de spécialistes algériens en décontamination et l’indemnisation des victimes suivant «le principe du parallélisme des formes». L’introduction de cette calamité dans le programme de l’éducation nationale a été soulignée par le président de l’Association des victimes de Reggane, El Hamel Omar, qui a félicité son homologue de Taourirt pour cette première initiative et le défi relevé contre la France, le déni de l’histoire et… les autorités locales.
SOURCE : http://www.wikistrike.com/article-essais-nucleaires-fran-ais-en-algerie-plus-de-21-des-femmes-atteintes-de-cancer-123523272.html
mardi 23 août 2016
La robotique toujours plus présente en chirurgie
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse a réalisé deux greffes rénales par robot-assisté chez des patients souffrant d’une importante obésité. Il s’agit d’une grande première en Europe, qui montre une fois de plus que la robotique a toute sa place dans le domaine de la médecine et de la chirurgie.
Robotique : un robot assiste une greffe rénale au CHU de Toulouse
Après les États-Unis et l’Inde, c’est au tour de l’Europe de réaliser ses premières transplantations rénales assistées par un robot sur des patients obèses. Cet exploit a été réalisé par le Dr. Nicolas Doumerc et son équipe au CHU de Toulouse en mai et juin derniers.
L’exploit technique de la robotique : les premières greffes rénales avec un robot sur des patients obèses
Les patients souffrant de forte obésité étaient jusque-là non éligibles à la transplantation rénale en raison des risques majeurs de complications. Le chirurgien urologue, Dr. Nicolas Doumerc, explique à nos confrères de l’Agence France Presse (AFP) « Chez un obèse important, l’épaisseur de la paroi abdominale accroît grandement le risque d’infections post-opératoires et d’éventration. L’utilisation d’un robot, qui passe à travers la paroi, évite d’ouvrir le ventre et ne nécessite qu’une petite incision de 4 cm »
Effectivement, le robot permet la précision du geste tout en prenant moins de place que la main humaine au moment de l’incision. C’est grâce à cette prouesse technologique que 67 patients atteints de grande obésité, ont pu être greffés d’un rein à Chicago, aux États-Unis, depuis 2011. Rappelons, par ailleurs, que le CHU de Toulouse avait d’ores et déjà brillé l’an dernier en réalisant la première greffe mondiale rénale par robot-assisté via la voie vaginale.
Une équipe médicale rodée
C’est grâce à une chaîne de collaboration médicale et chirurgicale que la prouesse technologique a pu avoir lieu au pôle hospitalier universitaire de Toulouse. En effet, le Professeur Nassim Kamar, chef du département de néphrologie et transplantation rénale, a d’abord évalué la faisabilité médicale de cette transplantation innovante dans le cas d’obésité. Le Dr Federico Sallusto, chirurgien urologue et coordonnateur de la transplantation rénale au CHU de Toulouse, a ensuite donné le feu vert chirurgical compte tenu des pathologies associées des patients. Et enfin, le Dr Nicolas Doumerc a pris les commandes du robot pour greffer les patients avec succès en mai et juin derniers.
Les patients opérés par le Dr. Nicolas Doumerc « se portent bien » selon le centre hospitalier de Toulouse, qui effectue le suivi de la transplantation. C’est une véritable avancée pour ces patients obèses qui n’avaient pas accès à la transplantation classique à cause de leur condition. Le premier pesait 105 kg pour 1,63 m, soit un Indice de masse corporelle (IMC) de 37, et le second 130 kg pour 1,80 m, soit un IMC à 40. Optimiste, le Dr. Nicolas Doumerc estime que « L’espérance de vie est plus grande quand on est greffé qu’en dialyse« . La robotique est en train de devenir indispensable dans les blocs opératoires et il se pourrait que les robots chirurgien soit de plus en plus sur le devant de la scène à l’avenir.
http://www.presse-citron.net
lundi 8 août 2016
Plus de 47 000 effets indésirables ont été rapportés en 2015 en France
Le nombre total de cas d'effets indésirables en provenance des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) a atteint l'année dernière un plus-haut depuis 2012 sous l'effet d'une hausse de ceux rapportés par les patients, selon le rapport d'activité de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffusé le 3 août 2016.
médicaments loupe
En Europe, le nombre de cas d'effets indésirables s'élève à 1,2 million.
En 2015, 47.089 effets indésirables ont été rapportés, contre un peu plus de 46.000 en 2013 et 2014 -ce qui constituait un bond par rapport aux 38.296 de 2012. Cette hausse est due aux signalements provenant de patients et d'associations de patients -droit qui leur est ouvert depuis juin 2011-, qui ont atteint leur plus-haut depuis quatre ans avec 2.338 cas. Ce sont dans 65% des cas les généralistes qui ont déclaré ces effets indésirables et dans 20%, des pharmaciens. Le nombre d'effets indésirables graves en provenance de laboratoires pharmaceutiques est lui aussi ressorti au plus haut (29.469, contre 26.478 en 2014).
Sur le plan européen, 1,2 million de cas d'effets indésirables ont été recensés sur la base de données EudraVigilance (dont plus de 48.000 en provenance des patients), ce qui constitue une augmentation de 10%. "Le nombre total de notifications en provenance des CRPV représente environ 17% (47.089) des notifications par les Etats membres (283.520) en provenance de l'Union européenne alors que la population française représente 13% de la population de l'UE", fait savoir l'ANSM.
Sur 1.932 de dossiers d'évaluation des risques en pharmacovigilance inscrits à l'ordre du jour du Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l'Agence européenne du médicament (EMA), la France a été rapporteur pour 224. Ceci a occasionné l'ouverture de 14 enquêtes nationales de pharmacovigilance. Le nombre de dossiers traités par le PRAC est également le plus élevé depuis 2013, tout comme le nombre de ceux pour lesquels la France était rapporteur. Toutefois, le nombre d'enquêtes nationales a baissé par rapport à 2014, où il y en avait eu 24.
Parmi les médicaments ayant fait l'objet d'un examen par les instances européennes, l'ANSM cite la codéine chez les enfants de moins de 12 ans dans le traitement de la toux et du rhume, la suspension en Europe des autorisations de mise sur le marché (AMM) de centaines de génériques développés par le laboratoire indien GVK Biosciences et les mesures de minimisation des risques cardiaques liés à l'anxiolytique hydroxyzine.
Ruptures d'approvisionnement doublées en 2015
Le nombre de déclarations de ruptures d'approvisionnement a été multiplié par 10 en cinq ans, indique par ailleurs l'agence. Elles ont explosé en 2015, avec 916 cas, contre 438 en 2014. Cette situation est notamment liée aux vaccins, avec des tensions sur ceux contre le bacille de Calmette et Guérin (BCG) et la coqueluche.
Le nombre de signalements d'erreurs médicamenteuses a aussi connu un record (2.741 cas) depuis 2011. Sur ces 2.741 cas, 2.169 ont été des erreurs avérées, 322 des erreurs potentielles et 250 des risques d'erreur. En outre, 54% ont entraîné un effet indésirable.
En matière de défauts de qualité de médicaments, si la tendance est structurellement à la hausse depuis 2002 (où il y avait eu 600 cas environ), ils ont stagné autour de 1.702 en 2015. Cette année a été marquée par la suspension du site de production et de distribution de Stallergenes Greer à Antony (Hauts-de-Seine) à la suite d'interruptions opérationnelles et de livraisons erronées de produits liées à la mise en oeuvre d'un nouveau système informatique. Sur les 1.702 cas de 2015, 668 ont fait l'objet d'investigations approfondies coordonnées par l'agence.
Le nombre de signalements liés à des non-conformités aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) de sites de production de substances actives est en nette progression depuis 2012. En 2015, 41 signalements (correspondant à 88 substances actives) ont été gérés par l'ANSM.
Côté dispositifs médicaux, l'ANSM a enregistré 16.194 signalements de matériovigilance, contre 13.817 en 2014 (hors prothèses PIP), 13.822 en 2013, 13.168 en 2012 et 11.456 en 2011. Au total, 630 inspections ont été réalisées en 2015 (699 en 2014), dont 11% inopinées et 7% hors de l'UE. Elles ont débouché sur 20 décisions de police sanitaire (15 en 2014, 12 en 2013) et 41 injonctions (soit 7% des inspections).
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