jeudi 13 décembre 2018

Immunothérapies spécifiques dans le traitement des cancers


















L’Institut national du cancer publie un rapport sur les immunothérapies spécifiques dans le traitement des cancers (inhibiteurs de points de contrôle et cellules CAR-T). 
Ce rapport a notamment pour but de produire un état des lieux du développement clinique, de l’arrivée sur le marché et du profil de sécurité de ces thérapies ainsi que de fournir une analyse sur les différents enjeux associés. Il s’adresse principalement aux professionnels de santé, aux institutions et agences de santé françaises ainsi qu’aux autres parties intéressées.
L’immunothérapie agit principalement sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. Elle repose sur les anticorps monoclonaux, notamment les inhibiteurs de points de contrôle (anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-CTLA-4) et sur les thérapies cellulaire et génique, les cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor-T, CAR-T cells).
Le développement des essais cliniques s’intensifie au plan international et l’Institut national du cancer, via les centres labellisés de phase précoce CLIP², soutient ces investigations avec 1 601 patients inclus en 2016 dans des essais cliniques évaluant des immunothérapies spécifiques.
L’émergence de l’immunothérapie par anti-PD1 comme nouvelle stratégie thérapeutique en oncologie a également conduit à l’élaboration de deux nouveaux essais dans le cadre du programme AcSé de l’Institut national du cancer, afin que les patients atteints d’un cancer rare aient aussi accès à l’innovation. Ce programme pionnier et unique au monde vise à faciliter l’Accès Sécurisé aux thérapies innovantes dont fait partie l’immunothérapie par anti-PD1, et à recueillir des données scientifiques sur ces nouvelles molécules pour les cancers de l’adulte ou de l’enfant. Au 1er janvier 2018, 51 patients ont été inclus dans l’essai AcSé nivolumab et 49 dans l’essai AcSé pembrolizumab. 
Les principaux enjeux associés à ces médicaments, au-delà de leur bon développement clinique, concernent à la fois l’identification de biomarqueurs pertinents, le bon usage (définition des stratégies thérapeutiques et gestion des effets indésirables), l’organisation des parcours en particulier pour les cellules CAR-T, la soutenabilité financière et l’équité d’accès. 
www.e-cancer.fr

jeudi 15 novembre 2018

Cancer de la prostate : Les 50 ans et plus appelés à se faire dépister














Le président de la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie, Adda Bounedjar a appelé à la nécessité d’effectuer le dépistage précoce du cancer de la prostate, notamment pour les personnes âgées de 50 ans et plus, d’autant que ce dépistage est «simple, facile et accessible».

La sensibilisation et le dépistage précoce de ce type de cancer «contribue à la prise en charge de cette maladie avant sa propagation», a fait savoir le Pr Bounedjar, également chef du service oncologie au CHU de Blida, à l’occasion du mois de novembre pour la sensibilisation et la prévention du cancer de la prostate.

L’Algérie enregistre annuellement plus de 42 000 nouveaux cas d’affection des différents types de cancer dont 4000 cas de cancer de la prostate, a-t-il précisé, mettant en avant la possibilité de réduire ce nombre à travers le lancement de campagnes de sensibilisation.

A rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a consacré le mois de novembre pour la sensibilisation à ce type de cancer. Le Pr Bounedjar a affirmé, dans ce cadre, que «le cancer de la prostate occupe la troisième place des cancers affectant les hommes après le cancer colorectal et pulmonaire».

Ce type de cancer progresse «lentement», d’où la nécessité d’encourager les hommes à effectuer des analyses sanguines de type Antigène prostatique spécifique (PSA), a-t-il souligné, faisant savoir que l’Algérie disposait de tous les moyens pour le traitement de cette maladie (diagnostic, chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, les thérapies hormonales des deux générations). L’OMS a recensé près de 20 millions de cas de tumeur chaque année dont 10% du cancer de la prostate, soit 2 millions de cas.

www.elwatan.com

mercredi 15 août 2018

Cancer du sein avancé/métastatique : l'EMA donne son feu vert à l'abémaciclib





















Par Aude Lecrubier.
Londres, Royaume-Uni – Après le palbociclib (Ibrance®, Pfizer) et le ribociclib (Kisqali®, Novartis), l'agence européenne du médicament (EMA) vient d'approuver un nouvel inhibiteur de CD4/6, l’abémaciclib (Verzenios®, Lilly) dans le cancer du sein.
Le traitement devrait être indiqué dans le cancer du sein localement avancé ou métastatique avec récepteurs hormonaux positifs (HR+) et récepteurs du facteur de croissance épidermique 2 négatifs (HER2-) en association avec un inhibiteur de l'aromatase (IA) ou avec le fulvestrant en hormonothérapie de première intention, mais également chez les femmes ayant été traitées antérieurement par hormonothérapie.
L’avis positif du comité des médicaments à usage humain (CHMP) repose sur l’efficacité et la tolérance qu’ont démontré les essais internationaux randomisés de phase 3 MONARCH 2 et MONARCH 3.
Dans l’étude MONARCH 2, l’abémaciclib 150 mg 2x/j, en combination avec le fulvestrant, a prolongé significativement la survie sans progression médiane de 7 mois (RR=0,55, p<0,0001) chez des patientes dont la maladie avait rechuté ou progressé sous hormonothérapie. Chez les patientes présentant une maladie mesurable traitées par l'abémaciclib + fluvestrant (n=318) un taux de réponse objective de 48,1% a été atteint dont 44,7 % des patientes ont atteint une réponse partielle et 3,5 % une réponse complète.
Dans l’étude MONARCH 3, l’abémaciclib 150 mg 2x/j, en combination avec une hormonothérapie initiale (anastrozole ou letrozole), a prolongé significativement la survie sans progression médiane de près de 14 mois par rapport au placebo + IA (RR=0,54, p<0,0001) et amélioré les taux de réponse chez des patientes avec un cancer du sein avancé hormone-sensible (HR+) et négatif pour HER2 (HER-) métastatique.
Les effets indésirables les plus fréquemment associés à l'abémaciclib étaient la diarrhée, les infections, la neutropénie, l'anémie, la fatigue, les nausées, les vomissements et la perte d'appétit.
 https://francais.medscape.com

dimanche 15 juillet 2018

Migraines, cancers, Parkinson... Le lait est-il vraiment votre ami ?



















Arnaud Gonzague indique dans le magazine qu’« un documentaire [intitulé "Le lait, mensonges et vérités"] diffusé (…) mardi 3 juillet sur Arte s’interroge sur les bienfaits et méfaits du lait de vache sur la santé humaine ».
« Quand on y pense, c’est vrai qu’il est étrange que des adultes soient convaincus qu’un produit destiné aux petits d’une autre espèce est indispensable à leur propre développement. Pour autant, boire du lait est-il vraiment une absurdité antinaturelle, comme on l’entend de plus en plus - et pas seulement chez les véganes ? », se demande le journaliste.
Après avoir fait le point sur les arguments des « pro-lait », il évoque un lien avancé par les « anti » entre le « lait et Parkinson ».
« Une protéine nommée béta-lacto-globuline affaiblirait gravement notre système immunitaire. Un neurologue de région parisienne a remarqué que des milliers de migraineux qui venaient le consulter n’avaient qu’à arrêter les produits laitiers pour que leurs céphalées s’envolent comme par enchantement », rapporte-t-il. « Un dermatologue de l’université d’Innsbruck affirme qu’il existe une nette corrélation entre consommation de lait et poussées d’acné. Il va jusqu’à incriminer le lait pasteurisé dans l’apparition de troubles de démence, comme la maladie de Parkinson », poursuit l’article.
« Et si tous les cancers n’ont pas de lien prouvé avec la consommation laitière, la communauté scientifique semble tomber d’accord pour lui en attribuer un avec le cancer de la prostate », ajoute le journaliste. « Quant à la robustesse des os due aux miracles du lait, elle ne semble pas aussi assurée qu’on le croyait : trop de lait serait au contraire mauvais pour le squelette », note-t-il.

Date de publication : 11 juillet 2018
 www.neuroscoop.net

jeudi 28 juin 2018

Comment traiter une transpiration excessive ?
















 Certains transpirent peu, d'autres beaucoup. Et parfois cela devient tellement gênant que la vie quotidienne et les relations sociales en sont perturbées. Voici plusieurs recettes à bases de produits naturels pour réduire la transpirations et les mauvaises odeurs.

Transpirer un peu est une fonction tout à fait normale de notre corps qui régule notre température pour qu'elle reste à 37°C. Tout bascule quand cette transpiration devient excessive.

Quand transpire-t-on de manière excessive ?

Comment savoir si notre transpiration est juste ou excessive ? Il suffit de prendre en compte quelques critères. En effet, chaque jour le corps produit entre 0,5 et 1 litre de sueur pour réguler sa température et la maintenir à 37°C. Les personnes qui souffrent d'hyperhidrose, le nom scientifique de la transpiration excessive, perdent environ trois litres par jour. 
Repérez également si vous transpirez la nuit, ou d'une seule partie du corps. Cela n'est pas normal et doit vous amener à consulter rapidement votre médecin traitant. Enfin, sachez que l'hyperhidrose secondaire est liée à une pathologie ou à un passage de la vie (maladie, ménopause, problèmes de thyroïde, obésité). Elle ne peut être traitée qu'en soigant la cause principale. 

L'hygiène, premier pas pour soigner l'hyperhidrose

Avant toute chose, sachez que l'hygiène corporelle est essentielle pour limiter la prolifération des bactéries responsables des mauvaises odeurs. Si vous transpirez beaucoup, il est nécessaire d'être vraiment méticuleux sur la toilette du matin et du soir. Lavez soigneusement vos aisselles, vos pieds, vos mains, au minimum deux fois par jour à l'eau et au savon. Évitez de porter des matières synthétiques et préférez les matières naturelles comme le lin et le coton.
Avant de recourir aux produits anti-transpirants qui contiennent de nombreux agents chimiques ou encore à la chirurgie qui n'est pas sans conséquences, avez-vous pensé à toutes ces recettes naturelles à base de plantes ou aux médecines douces ? Cela pourrait vous soulager de manière durable sans déséquilibrer les fonctions naturelles de sudation de votre corps.

Les plantes, fidèles alliées

S'il faut éviter les boissons contenant de la caféine ou les mets très épicés qui font grimper la température du corps, sachez que le thé noir peut mettre fin à une transpiration excessive : il contient de l’acide tannique aux propriétés astringentes et anti-sudorifiques. Infusez deux sachets de thé noir dans trois verres d'eau très chaude, laissez infuser quinze minutes et tamponnez vos aisselles, les pieds ou les paumes à l'aide d'un gant de toilette ou d'un coton. Répétez régulièrement ce geste.
Toujours localement, voici une recette pour un déodorant naturel et efficace pour resserrer les pores de la peau : versez trois cuillères à soupe d’argile blanche, une cuillère à café de bicarbonate et dees huiles essentielles dans un bol (10 gouttes HE de cyprès et 10 gouttes de palmarosa). Mélangez à la cuillère en bois jusqu’à dispersion totale des huiles essentielles dans la poudre. Le mélange doit être homogène, sec et sans grumeaux. Vous pouvez ensuite verser ce mélange dans une salière et l'utiliser comme un talc sur des aisselles bien sèches, sur les pieds ou dans les chaussures. La pierre d'alun est aussi un excellent déodorant naturel. Fouillez sur Internet, il existe une multitude de recettes à base de citron, de sauge ou d'autres plantes merveilleuses. 

. Sachez enfin que quelques exercices de relaxation et de respiration pourront aussi vous aider pour réduire les pics de stress entraînant cette transpiration excessive.www.passeportsante.net

mardi 27 mars 2018

Lymphome folliculaire : un risque de progression plus prévisible



 
Selon les résultats d’une étude française, le risque de progression serait associé à une signature moléculaire identifiable au moment du diagnostic.


Les lymphomes folliculaires sont souvent indolents, c’est-à-dire qu’ils ne progressent que très lentement. Pourtant, certains patients voient leur maladie évoluer bien plus rapidement jusqu’à, parfois, se transformer en une forme agressive de lymphome. Des chercheurs des Hospices civils de Lyon se sont attachés à pointer les différences moléculaires qui permettent de prédire la voie dans laquelle risque de s’engager le lymphome de chaque patient, dès le diagnostic.
Pour aller plus loin
Les lymphomes folliculaires sont des cancers du système lymphatique impliquant généralement des lymphocytes B, les cellules qui produisent les anticorps de notre système immunitaire. Leur évolution est souvent très lente et leur prise en charge peut même, dans certains cas, reposer sur une surveillance active pendant plus de dix ans avant qu’un traitement ne soit nécessaire. Mais les lymphomes folliculaires sont multiples et, si les traitements actuels permettent de faire reculer efficacement la maladie, ils ne la font que rarement disparaître. Or les outils pronostiques actuels manquent de précision pour distinguer les formes de la maladie qui sont le plus à risque de progression de celles qui, au contraire, resteront indolentes, notamment chez les patients dont le lymphome est déjà avancé au moment du diagnostic. Pour y voir plus clair, les chercheurs lyonnais ont souhaité mieux connaître le profil moléculaire des cellules malades.
Ils se sont alors penchés sur le niveau d’expression de plusieurs centaines de gènes dans des échantillons tumoraux prélevés auprès de 148 patients au moment de leur diagnostic et n’ayant donc encore reçu aucun traitement. Rétrospectivement, le suivi des patients a permis de déterminer si l’expression de certains de ces gènes était liée à la progression de la maladie ou, au contraire, à son contrôle par les traitements. Leurs résultats ont ainsi permis d’identifier un jeu de 23 gènes, dont l’expression semblait corrélée au risque de progression. 23 gènes, dont les fonctions étaient en général associées à la biologie des lymphocytes B ou à l’organisation du microenvironnement tumoral, à partir desquels les chercheurs ont pu établir un modèle prédictif.
Pour en contrôler la validité, ce modèle a été testé auprès d’autres patients, issus de cohortes indépendantes. Là encore, le profil d’expression des 23 gènes a permis aux chercheurs de distinguer de façon claire deux groupes de patients, qui présentaient respectivement 19 et 38 % de risque de progression de la maladie après un traitement standard (chimiothérapie combinée à une immunothérapie) et deux ans de suivi. Plus concrètement, la durée pendant laquelle la maladie n’évolue pas était – en valeur médiane – de 3,1 ans dans le groupe à haut risque, contre 10,8 ans dans le groupe à faible risque.
Les techniques d’exploration moléculaire ayant été mises au point pour être menées sur des biopsies réalisées en routine pour le diagnostic des lymphomes, les chercheurs suggèrent que leur signature moléculaire soit prise en compte aux cotés des outils actuels d’évaluation pronostique. Ainsi, il pourrait être envisagé de proposer des traitements plus légers aux patients à faible risque, alors que ceux qui sont les plus à risque de progression seraient préférentiellement orientés vers des protocoles de traitements innovants.

R. D.
Source : Huet, S. et al ; A gene-expression profiling score for prediction of outcome in patients with follicular lymphoma: a retrospective training and validation analysis in three international cohorts ; The Lancet Oncology ; 20 février 2018
www.fondation-arc.org

jeudi 22 février 2018

Journée internationale du cancer de l'enfant





À la Timone, un réseau de compétences réunies autour de l’enfant
L’équipe réunie autour du Pr Gérard MICHEL explore les nouveaux champs de la cancérologie pédiatrique, avec une priorité : l’accès aux thérapies innovantes et le bien-être des enfants.
 

Chaque année, le service d'hématologie-oncologie pédiatrique de la Timone accueille plus de 150 nouveaux patients atteints de tumeurs ou de leucémie.
Leur âge moyen ? 4 ans. « Un enfant sur 450 développera une maladie maligne avant 18 ans », estime le Pr Gérard MICHEL, à la tête de ce centre de référence, où médecins et soignants se relaient pour prendre en charge des jeunes patients venus de PACA ou de Corse, parfois de plus loin pour certaines activités de recours (tumeurs rares des os ou greffes de cellules souches hématopoïétiques).
« Il existe une très grande variété de tumeurs chez l’enfant. Toutes sont prises en charge dans un seul service, contrairement aux adultes qui sont répartis selon les organes touchés : rein, poumon, etc. ».  

Leader dans la recherche

Grâce au haut niveau d’engagement et de qualification de ses équipes, l’AP-HM fait partie des 6 centres pédiatriques labellisés en France (CLIP2) pour les études d’accès précoce aux innovations thérapeutiques.
Le Pr Nicolas ANDRÉ coordonne la mise au point de nouveaux médicaments, en collaboration avec l’Université d’Aix-Marseille, le Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille (CRCM) et les laboratoires pharmaceutiques.

« 
Nous pilotons des essais sur de nouvelles molécules. En parallèle, pour gagner du temps, nous nous efforçons de mieux utiliser les médicaments existants prévus pour d’autres pathologies non cancéreuses»

80% de guérison

« Aujourd’hui, on guérit 80% des cancers de l’enfant. Mais, devenus adultes, les patients restent des personnes vulnérables en raison des traitements agressifs qui ont été nécessaires pour les soigner. On remarque par exemple que les adultes guéris souffrent souvent d’un syndrome métabolique accroissant le risque d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus. Mais peu d’études ont été publiées sur ce sujet ». C’est pourquoi le Pr Gérard MICHEL a lancé LEA, une étude de grande ampleur sur les séquelles subies par les personnes atteintes d’un cancer dans l’enfance.
Seize centres participent à l’étude, une cohorte de 4 500 patients guéris de leucémie est déjà suivie. « Notre objectif est d’atteindre 10 000 sujets d’ici 5 ans, mais cela coûte très cher », regrette le Pr MICHEL, soulignant le rôle majeur de l’association Laurette Fugain et de la Ligue contre le cancer dans ce projet de recherche, mené en collaboration avec la faculté de médecine et le Pr Pascal AUQUIER.

À l’écoute de l’enfant et de sa famille

Autour de chaque enfant, un ensemble de compétences médicales et soignantes est mobilisé 24h sur 24.
Selon les pathologies, l’équipe fait appel à des chirurgiens, biologistes, radiologues, radiothérapeutes, anesthésistes réanimateurs, etc.
Tout le personnel soignant est à l’écoute de l’enfant et de sa famille, s’adapte à leur rythme et à leurs besoins. « Si l’enfant n’a pas bien dormi, on s’organise pour retarder un peu les soins pour lui permettre de récupérer », témoignent Agnès PIKIAKOS BOTTAU et Stéphanie OTT, cadres de santé.
« Travailler ici est très enrichissant. Il y a beaucoup de bienveillance, d’attention aux douleurs de l’enfant, de projets communs, comme la création d’une salle de détente avec une socio-esthéticienne ».
Et aussi des moments difficiles : chaque année, 30 enfants suivis dans le service décèdent. Le professionnalisme et l’humanité des équipes prennent le dessus : « Pour faire face aux différentes situations émotionnelles, les équipes soignantes s’engagent et s’impliquent pour répondre au mieux aux besoins de chaque patient », soulignent les cadres de santé.
« Les traitements sont longs, les enfants reviennent régulièrement. Cela permet une relation de confiance, avec les enfants comme avec leurs parents ».
Deux infirmières coordinatrices d’annonce sont présentes tout au long du traitement, et continuent leurs conseils à domicile.

Le rôle des associations

Au-delà des soins, des intervenants extérieurs se succèdent dans le service pour adoucir le séjour des enfants et de leur famille. L’association Sourire à la vie et son fondateur Frédéric Sotteau ont un rôle majeur pour promouvoir des activités sportives et culturelles, dans le service et en dehors.
L’association Pour le Fil d’Ariane procure une aide d’urgence aux parents démunis face à une situation angoissante.
D’autres associations œuvrent régulièrement dans le service ou financent des sorties, des spectacles, des activités physiques ou culturelles : Gueriduncancer, l’Escampette, la Cie après la pluie, Pour les copains de Charles, LN13 la vie, Marie-Do, Au nom d’Andréa, les Blouses roses, le Rire médecin, Graines de tournesol, l’esthéticienne Estelle Rieu et bien d’autres… Sans oublier le travail remarquable des enseignants du centre scolaire tout au long de l’année.
Des soutiens indispensables au moral des jeunes patients, de leurs proches, mais aussi du personnel.

www.infirmiers.com

lundi 5 février 2018

Journée mondiale contre le cancer, lancement d'un projet de centre pour les enfants cancéreux

 











 
Au cours d’une conférence de presse animée récemment par les docteurs Moussaoui et Chakali, tous deux responsables de l’association El Badr d’aide aux malades atteints du cancer à Blida, ces derniers ont annoncé la réalisation d’un hôpital spécialisé dans la prise en charge des enfants cancéreux. (voir El Watan du 16/07/ 2017). 

Cet hôpital sera implanté à 200 m du CHU Frantz Fanon, sur une parcelle de 3000 m2 attribuée par la wilaya. Selon le docteur Moussaoui, ce joyau architectural sera le premier en Algérie. C’est lors de plusieurs visites effectuées à l’étranger à l’occasion des colloques internationaux, notamment en Tunisie, en France, au Liban, que l’idée d’un hôpital pédiatrique spécialisé pour enfants cancéreux a germé, et va enfin voir le jour dans un futur proche.
Selon toujours le docteur Moussaoui, cette structure sanitaire sera dotée de deux pôles, le premier d’une capacité d’accueil de 60 lits, sera équipé d’un bloc opératoire, de salles de soins, rééducation et radiothérapie, alors que le 2e sera pédagogique et culturel, avec des salles de cours, des aires de jeux et 24 chambres pour les enfants malades accompagnés de leurs parents.
«Grâce à ce projet, nous comptons regrouper dans un même endroit tous les paramètres adéquats afin de mettre l’enfant dans un environnement sain, de lumière et familial,  en  mettant à sa disposition des soins appropriés, des activités ludiques, l’hébergement et la restauration. A travers tout cela, ces enfants auront plus de chances de guérison».
Une fois construit, ce centre d’oncologie pédiatrique réduira certainement la charge sur le CAC de l’hôpital Frantz Fanon de Blida et donnera plus de visibilité aux parents et de confiance quant à la guérison de leur progéniture.
En attendant ce joyau qui est à 100% algérien, et soutenu par tout un chacun, l’équipe de l’association El Badr est a encourager .


T. Bouhamidi
 http://www.elwatan.com

Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...