mercredi 29 juin 2016

Les budgets des hôpitaux en baisse














« La note ministérielle signée par le directeur des finances et des moyens, du temps de l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, demande de poursuivre les efforts de rationalisation consentis en vue d’atteindre, à la fin de l’exercice 2016, une économie de 20% sur les crédits inscrits à l’indicatif des postes précités. »
« Les contrôleurs financiers tenus de mettre en application cette  disposition sont régulièrement en opposition avec les gestionnaires  qui tentent tant bien que mal de justifier au moindre détail toutes les dépenses. Une situation qui risque d’avoir un impact négatif sur la prise en charge des malades. «Le malade sera sérieusement touché par ces restrictions,  » précise l’article.
L’instruction du ministre des Finances vient estropier l’activité quotidienne des services médicaux indispensables dans la prise en charge des malades.
https://twitter.com/RESEAUCHU

mardi 21 juin 2016

Suicide d’un infirmier à Toulouse : l’accident du travail reconnu





















Suite au suicide d'un infirmier au CHU Rangueil de Toulouse le 13 juin dernier, la direction générale a reconnu ce décès comme accident du travail. De son côté le CHSCT a lancé une procédure de danger grave et imminent.
Suicide d'un infirmier à Toulouse : l'accident du travail reconnu
©Wikimedia Commons / CHU de Rangueil
"Ce suicide, c'est comme un agent sentinelle. Dans un contexte où les conditions de travail sont détériorées, on sait que d’autres peuvent être en détresse", souligne Julien Terrié, secrétaire CGT du CHSCT central du CHU de Toulouse.
"Il s'agit d'un principe de précaution. Certes l'accident du travail sera reconnu, nous a indiqué la direction, c'est un point positif, mais dans ce cas il faut en tirer les conséquences. Or, nous ne tombons pas d'accord sur les préconisations. Nous demandons dans un premier temps un moratoire sur les restructurations qui ont joué un rôle dans ce suicide. Elles ne pourront pas être menées de la même façon après ce suicide", ajoute-t-il.
Du fait de ces divergences et de la procédure d'alerte, un CHSCT extraordinaire va être convoqué.
Parmi les points qui posent problème selon la CGT : les suppressions de postes et les fins de CDD. "Au Pôle enfant, tous les CDD sont concernés. Ce sont des collègues présents depuis un an ou deux et donc intégrés", souligne ce responsable CGT au CHSCT.
Il donne ainsi l'exemple d'un salarié dont le CDD ne sera pas reconduit après l'avoir été 19 fois en cinq ans, et qui a été reconnu travailleur handicapé depuis le début de son activité au CHU. "Nous avons alerté le Défenseur des droits sur ce cas", précise Julien Terrié. 
Une manifestation est prévue par les syndicats le 29 juin 15h30 devant l'Hôtel-Dieu du CHU de Toulouse.
Cyrienne Clerc
http://www.actusoins.com

samedi 18 juin 2016

Changement des habitudes alimentaires:Les urgences en effervescence durant le Ramadan



























Les petits tracas digestifs durant le Ramadan, tout le monde les connaît. Constipation, diarrhée, maux de tête… Nul n’est épargné. Cependant, certains y sont plus sensibles que d’autres. On pense notamment aux diabétiques, aux hypertendus et aux personnes âgées pour qui la situation se complique parfois.

Le mois de Ramadan s’accompagne de changements importants dans notre rythme de vie. Notre sommeil est entrecoupé, nos habitudes alimentaires changent, nous causant quelques dérèglements du système digestif (constipation, diarrhée…). De même, des changements métaboliques ont lieu, influençant notre comportement (irritabilité, stress…). Et comme si cela ne suffisait pas, les fortes chaleurs et les journées qui se rallongent viennent compliquer la tâche du jeûneur, sachant que même à la tombée de la nuit, la température continue de nous en faire voir de toutes les couleurs. 
Ces petits tracas ramadanesques tout le monde les connaît, mais certains y sont plus sensibles que d’autres. On pense notamment aux diabétiques, aux hypertendus et aux personnes âgées qui sont les plus vulnérables. En conséquence, certains services d'urgences enregistrent une importante hausse des fréquentations, à la fois de ceux qui souffrent de maux liés à la digestion, mais aussi ceux qui y sont très sensibles, comme les cardiaques, les diabétiques et les hypertendus, les ulcéreux ou encore les patients faisant des coliques néphrétiques (calculs au niveau du rein).

Mieux vaut prévenir que guérir
Pour le Pr Khalid Yaqini, il serait intéressant d’éduquer la population générale et les patients porteurs de pathologies chroniques sur la nécessité de consultations pré-Ramadan, au cours desquelles des stratégies de prévention devront être mises en place concernant l’adaptation thérapeutique et diététique afin de prévenir d’éventuelles complications. «Dans la même optique, il serait intéressant d’instaurer des traitements préventifs ou curatifs des troubles digestifs induits par le jeûne», affirme-t-il.

Boire très régulièrement, même en l'absence de sensation de soif, n'est pas toléré durant la journée pour les jeûneurs. Par contre, à défaut de s'abstenir de jeûner, il est conseillé de prendre des douches plusieurs fois par jour. Ceci dit, le spécialiste recommande de «veiller à ce que l’apport hydrique soit suffisant» (1.5 l d’eau par jour). De même, il est important que l’alimentation soit équilibrée. Privilégiez donc les fruits (attention à la banane le soir, à prendre plutôt au «s'hor») et les légumes verts qui faciliteront votre transit. À l’inverse attention aux aliments qui pourraient vous constiper. On pense notamment à l’association pain, «msemen», «baghir», «batbot», cake dans un même repas représentant une surconsommation de produits farineux. Le poisson c’est bien, mais pas en friture (même préparé soi-même) ! Il y a déjà assez de produits sucrés sur la table pour rajouter de l’huile (et de la farine) sur la liste… Et puis, pour éliminer tout ça, rien de mieux que la marche. Le ministère de la Santé conseille d’ailleurs à tous les jeûneurs, qui en ont la possibilité, de réaliser 30 min à 1 h de marche avant le «ftour».

Mais pour le spécialiste, il ne suffit pas d’éduquer les patients, mais aussi leurs médecins. C’est pourquoi il estime qu’il faudrait intégrer un module d’enseignement «Santé et Ramadan» pour le personnel médical dans lequel on traiterait de toutes les nouveautés et de toutes les mesures d’accompagnement des patients porteurs de maladies chroniques.
Enfin, il serait, selon le spécialiste, légitime de «renforcer les effectifs dans tous les hôpitaux afin d’assurer une meilleure prise en charge des patients pendant cette période». 

Explications
Pr Yaqini Khalid,anesthésie réanimation pédiatrique – médecine d’urgence au CHU Ibn Rochd Casablanca.
«Le changement d’horaire du régime médicamenteux peut provoquer des crises convulsives»
Quelle incidence a le jeûne sur notre santé ?
Le mois de Ramadan s’accompagne de changements importants dans les habitudes de vie. En effet, il se caractérise par une perturbation du rythme du sommeil et par des changements métaboliques (constipation, diarrhée…) et comportementaux (irritabilité, stress…). Ce changement de mode de vie peut dans certains cas se répercuter sur la santé des jeûneurs.

Le service des urgences est-il en pleine effervescence durant cette période ?
En effet, nous observons trois pics de fréquentation des malades au Service d’accueil des urgences (SAU) du CHU Ibn Rochd pendant le Ramadan. Le premier pic est diurne, entre 11 h et 13 h. Ceci pourrait être expliqué par les réveils plus tardifs ou le début du travail, décalé d’une heure pendant le Ramadan. Le deuxième pic est observé entre 16 h et 17 h et coïncide avec l’horaire de fin d’activité. Enfin, le troisième pic est nocturne (entre 20 h et 22 h) s’expliquant par la reprise des activités après le ftour.

Quels sont les principaux motifs de consultation ?
Selon une étude réalisée dans le service des urgences du CHU Ibn Rochd de Casablanca, 65% des admissions durant le mois sacré l’étaient pour maladies. Les plus fréquentes étant de loin les maladies cardiovasculaires. Il peut s’agir d’hypertension due aux changements des habitudes alimentaires ou au décalage des prises médicamenteuses. Les accidents vasculaires sont aussi fréquents et sont dus à une augmentation des triglycérides ou du mauvais cholestérol durant cette période (alimentation trop grasse, trop salée ou trop sucrée). 
De plus, 18% des admissions pour maladie le sont essentiellement pour colique néphrétique. Celle-ci est, en effet, favorisée par les longs voyages, la restriction hydrique et la chaleur qui coïncide cette année avec la période estivale et chaude. Le changement d’horaire du régime médicamenteux peut provoquer des crises convulsives. En effet, certains traitements devant être pris à heure fixe peuvent diminuer d’efficacité. Par ailleurs, le manque de sommeil, le stress émotionnel et la fatigue sont autant de facteurs déclenchant la crise au cours de ce mois sacré. L’alimentation n’étant pas équilibrée et les repas décalés, beaucoup de patients consultent également pour des pathologies digestives comme la dyspepsie (brûlures d’estomac), la constipation, les hémorroïdes les ulcères… 
Enfin, il n’est pas rare de recevoir des patients diabétiques pour complications liés au jeûne : l’hyperglycémie, l’acidocétose diabétique et l’hypoglycémie.

On pourrait être étonné que le stress ou l’irritabilité liés au manque (tabac, drogues, caféine…) ne fasse pas partie des admissions...
On ne consulte pas pour du stress ou de l’irritabilité dans notre service, mais pour leurs conséquences : les violences. Chez nous, elles représentent le deuxième motif des pathologies admises en urgence durant cette période. Ce qui pourrait s’expliquer effectivement par le sevrage tabagique (ou de drogues), la réduction de la consommation d’excitants (café, thé…) et les modifications du rythme de sommeil. Le degré d’irritabilité subit une variation très importante pendant la période du jeûne avec un premier pic la première semaine du Ramadan et un deuxième plus important la quatrième semaine, avec un retour à la normale une semaine après le Ramadan. 
Une étude a été réalisée dans notre centre psychiatrique portant sur 100 jeûneurs sains durant six semaines, le résultat de cette étude a montré une différence du degré d’irritabilité dés la première semaine. L’irritabilité est plus élevée parmi la population des fumeurs avec une différence statiquement significative. À noter qu’une étude marocaine a montré que le pic des admissions pour violence est situé entre 17 h et 19 h. Et puisqu’on parle d’irritabilité, autant parler des accidents de la voie publique (AVP), fréquents durant cette période. En effet, nous recevons assez souvent des personnes victimes d’AVP parce qu’un conducteur n’a pas été assez vigilant (diminution des réflexes induite par le jeûne) ou était trop pressé de regagner son foyer en omettant le respect du Code de la route.
http://lematin.ma

lundi 13 juin 2016

Punir les conducteurs responsables d'accidents routiers, savoir comment Road Eyes cams équipe les véhicules d’un système de boîte noire vidéo















Nous évoquons sans cesse, au fil de nos articles, l’intérêt d’équiper son véhicule d’un système de boîte noire vidéo. Aujourd’hui encore, le quotidien de centaines de milliers d’automobilistes nous le prouve.

Nous avons récupéré l’enregistrement vidéo  (Voire la vidéo) issu de l’un de nos boîtiers de la gamme professionnelle, le recUNI. Cet effroyable accident met en évidence l’impossibilité, sans élément vidéo, de prouver que le conducteur du camion n’est pas responsable de l’accrochage provoqué par la voiture rouge, dont la responsabilité est ici clairement affichée. Sans les 4 caméras disposées judicieusement tout autour et à l’intérieur du camion, le conducteur du poids lourd n’aurait pas pu être mis hors de cause rapidement et serait certainement, une fois encore, passé pour le bourreau de la route !

Ces enregistrements relancent à nouveau le débat sur l’équipement de la boîte noire vidéo en tant que témoin objectif d’un imprévu de la route! Que ce soit dans le cadre d’une tentative d’escroquerie à l’assurance (certaines familles démunies, en Russie par exemple, se jettent sous les roues de gros 4×4 pour faire jouer l’assurance – d’autres automobilistes reculent volontairement sur un autre véhicule pour provoquer un choc et réclamer un constat d’assurance), ou dans le cadre de violences volontaires (vols, agressions…), la vidéo-protection reste un moyen extrêmement dissuasif, efficace et neutre de démontrer sa non-culpabilité grâce à ces données qui, faut-il le rappeler, restent votre entière propriété.

La responsabilisation de l’automobiliste est ici au coeur de la démarche de RoadEyes: les boîtes noires vidéo pour véhicules – dont les enregistrements sont recevables devant les tribunaux pénaux, civils et prudhommaux – s’inscrivent dans un mouvement global de prévention routière où chacun a son rôle à jouer. En effet, c’est pour partie grâce au nombre de systèmes de vidéo-protection installés dans nos véhicules que l’automobiliste, au quotidien, modifiera son comportement en adoptant une conduite plus souple, plus responsable et par conséquent, prendra conscience de son rôle non-négligeable dans la baisse du taux d’accident global sur nos routes. Nous sommes référencés comme de vrais Assistants d’Aide à la Conduite, en vue d’assister l’automobiliste dans son comportement quotidien à travers une politique de prévention routière et non de répression, comme certains automobilistes peuvent le percevoir avec l’omniprésence des radars depuis quelques années en France.

Si certains automobilistes peuvent percevoir nos produits comme des mouchards, nous leur répondons avec  humilité qu’ils n’ont pas (encore) saisi l’intérêt de nos solutions. Il y a 50 ans, il paraissait farfelu d’intégrer une boite noire dans un avion, aujourd’hui quel pilote mais surtout quel passager souhaiterait voyager sans l’équipement d’un tel matériel ?

C’est par un engagement collectif et responsable que nous parviendrons, osons le dire, à rendre nos routes plus sûres et le trajet de chacun, plus agréable et plus détendu. Vous êtes de plus en plus nombreux à penser que Road Eyes peut vous accompagner vers cet responsabilisation tout en fournissant au quotidien un appui indiscutable lors d’incidents, et nous vous en sommes reconnaissants. C’est grâce à votre enthousiasme et votre envie de faire évoluer les mentalités que nous élaborons, chaque jour, de nouveaux produits au service de l’automobiliste et pour remplir notre mission première : des routes plus sûres.

L’équipe RoadEyes / P.B.

http://www.road-eyes.com


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jeudi 9 juin 2016

Epuisement professionnel du personnel infirmier: Les rythmes de travail atypiques sont susceptibles d’entrainer des troubles physiques ou cognitifs
















Les rythmes de travail atypiques sont susceptibles d’entrainer des troubles physiques ou cognitifs aux professionnels qui y sont soumis. Denis Garnier a détaillé, lors du congrès Préventica, les dégâts provoqués par les dérèglements de l’horloge biologique des salariés et invité les cadres à prendre en compte ces données scientifiques pour préserver la santé des salariés.
A l’occasion de la journée inaugurale du congrès Préventica qui se tient du 7 au 9 juin 2016 à Lille, Denis Garnier, chargé des questions de santé et de sécurité au travail au sein de la Fédération FO-Santé, est revenu sur les rythmes de travail atypiques et leurs répercussions sur la santé des professionnels.
Des rythmes de travail non physiologiques
Les horaires atypiques sont classés selon trois groupes : les horaires postés, 3/8 ou 2/12, le travail de nuit et les horaires à grande amplitude, qui intègrent une coupure importante entre le matin et l’après-midi ainsi que des weekends tronqués. Les statistiques montrent que 15% des professionnels sont concernés par ces rythmes de travail, avec, dans le milieu hospitalier, une proportion féminine de 75%. Denis Garnier a tout d’abord présenté une étude de Claude Gronfier, Docteur en neurosciences et spécialiste des rythmes biologiques, identifiant les années 90 comme point de départ d’une progression importante du recours, dans les entreprises, à ces horaires atypiques, avec une prépondérance dans la sphère privée. Ce travail a en partie servi de guide aux recommandations relatives au travail posté, faites aux médecins du travail en 2012 par la Haute Autorité de Santé (HAS). Claude Gronfier y décrit des rythmes de travail non physiologiques, l’équilibre devant être trouvé à partir du triptyque 8h de travail – 8h de repos – 8h de sommeil.
L’importance de la synchonisation à la lumière
Les horaires atypiques sont donc sources de dysfonctionnement de l’horloge biologique, ce n’est pas nouveau. Mais comment ces troubles se caractérisent-ils ? Claude Gonfrier évoque dans son travail une baisse de la température durant la nuit et une sécrétion de mélatonine, appelée hormone du sommeil, aux fonctions anti-oxydantes notamment. Le travail de nuit entrave donc ces mécanismes et provoque, de plus, une sécrétion de corticol qui fait grimper la glycémie et se dérégler le système immunitaire. C’est la raison pour laquelle les professionnels ayant une activité nocturne ont tendance à prendre du poids et à souffrir de troubles cognitifs. La synchronisation à la lumière joue ici un rôle important. En effet, une exposition tardive à la lumière retarde l’horloge biologique tandis que le travail en fin de nuit et début de matinée l’avance.
Des cadres appelés à prendre en compte ces données scientifiques
Denis Garnier est revenu ensuite sur les répercutions des différents rythmes de travail atypiques sur la santé. Si un épisode tel que 3 nuits de travail – 3 jours de repos – 3 jours de travail ne nécessitent pas de synchronisation, une période contraignant à 6 nuits et 6 jours de travail provoquent les pires difficultés pour les salariés. Pour lui, il est également possible de trouver un équilibre physiologique pour 15 jours puis 15 nuits de travail, en synchronisant son horloge pendant la période de repos qui sépare ces deux épisodes. Il a rappelé les grands principes qui régissent les alternances entre les jours travaillés et les jours de repos et a interpelé les cadres de terrain afin qu’ils se montrent plus aidants et moins dans le contrôle. Il les a également mis en garde au sujet des rappels de personnels lorsqu’ils sont de repos, une pratique très traumatisante selon lui.
Il a, enfin, décrit des situations particulières pour lesquelles le travail en 12 heures est contre-indiqué, citant notamment le cas des aides-soignants, spécialement en EHPAD, qui ont à gérer des contraintes physiques très importantes et sont sujets à des troubles musculo-squelettiques très fréquents. Il a donc appelé les cadres et directeurs d’établissements à veiller à ce que les contraintes de terrain ne grignotent pas les obligations réglementaires et la santé des personnels et trouvent un juste équilibre entre ces trois composantes.
Bruno Benque
Rédacteur en chef www.cadredesante.com

mercredi 8 juin 2016

Cliniques de soins infirmiers: pourquoi ne pas donner le choix au patient?










Par ARIANE LACOURSIÈRE
Un documentaire sur l'utilité des cliniques opérées par des infirmières praticiennes spécialisées, comme la clinique SABSA (services à bas seuil d'accessibilité) de Québec, est publié aujourd'hui par l'Institut économique de Montréal (IEDM). « On est allé sur le terrain. Et on va vu que le service répond à un besoin évident de la population », affirme l'ex-journaliste et candidate conservatrice aux dernières élections fédérales, Pascale Déry, qui est productrice au contenu du documentaire.

Dans la vidéo d'une dizaine de minutes, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, répète qu'il croit au travail des superinfirmières, mais qu'il préfère les voir travailler à même les Groupes de médecine de famille (GMF).

En avril, l'IEDM avait publié une note économique plaidant pour que Québec favorise l'implantation de cliniques dirigées par des superinfirmières.  Pour l'IEDM, les cliniques sans médecin ont fait leurs preuves en Ontario et ces établissements permettraient d'améliorer l'accès aux soins de première ligne au Québec. Dans sa note, l'IEDM mentionnait également que les infirmières praticiennes spécialisées peuvent s'occuper de nombreux problèmes comme des amygdalites, des otites et des sinusites et qu'elles coûtent « environ trois fois moins cher qu'un médecin omnipraticien ».

Dans le documentaire publié aujourd'hui, le ministre Barrette mentionne que les cliniques opérées par des superinfirmières représentent un « réseau parallèle » et n'engendre « pas une économie » pour le système de santé.

« Oui, à court terme, ce modèle peut être vu comme une dépense. Mais, à long terme, la prise en charge de patients atteints de maladies chroniques évite des hospitalisations et représente de grandes économies pour le système », plaide Mme Déry.

Pour visionner le documentaire : Cliquez ici

http://www.lapresse.ca

5 ans déjà, le blog des infirmiers urgentistes récolte un grand nombre de lecteurs














Le 06 Juin, le blog des infirmiers urgentistes a  fêté son 5ème anniversaire. Encore cette année, il a connu un succès retentissant. Depuis ses débuts, plus de 150 000 pages ont été consultées par le grand public et, évidemment, par les infirmiers et paramédicaux Algériens.
Le blog a récolté un grand nombre de lecteurs francophones en Algérie et dans plusieurs pays occidentaux, aux Etats unis par exemple plus de 84344  pages avaient été consultées.
Au cours des dernières semaines, nous avons complètement repensé sa présentation graphique, ajouté de nouvelles fonctionnalités, modifié sa navigation pour qu'elle soit plus facile et intuitive, et l'avons rendu disponible sur toutes les plateformes.
Bonne visite et revenez nous voir souvent.


Infirmiers Urgentistes  ·  Statistiques  ›  Participants:



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Russie                     3630
Canada                     1585
Ukraine                     1401
Royaume-Uni             1034


Bouktache Reda infirmier blogueur.

mardi 7 juin 2016

Journée internationale des infirmiers très spéciale: ma voiture s'est renversée suite à une collision par le véhicule d'une femme médecin





















Par  @RedaBouktache le 07 Juin 2016.

La journée international des infirmiers de l'année 2016 fut la plus marquante pour moi depuis le début de mon parcours d'infirmier de santé publique.
Ce jour là en me dirigeant vers le lieux de mon travail en empruntant la route du complexe sportif Mohamed Boudiaf et pendant que je conduisais en toute sérénité et confiance, j'ai eu la surprise de voire une voiture traverser les balises de la route du sens inverse et venir droit sur mon véhicule.
J'ai échappé belle. Ma voiture s'est renversée et heureusement que je m'en suis sortie indemne sans fractures ni entorses, mais avec quelques lésions musculaires.
Selon l'OMS, les accidents de la route dans le monde tuent chaque année environ 1,3 million de personnes et font de 25 à 50 millions de blessés. Elle est en outre la première cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans
Les accidents de la route et de la voie publique continuent a faire ravage chaque jour en Algérie sans que les auteurs de ces massacres soient punis, il y'a seulement quelques jours 33 personnes ont trouvé la mort dans un grave accident dans le sud du pays suite une collision entre un camion et un autobus selon les autorités.
La plupart des accidents de la route peuvent être classés dans les accidents évitables et des décès évitables, que l'on cherche à réduire par la prévention, une amélioration technique des véhicules et des réseaux d'infrastructures, et un changement des comportements. Ils sont sources de coûts sociaux et d'assurances importants. Leurs impacts économiques font l'objet d'un biais important, dû au fait que plus il y a d'accidents et de dégâts associés à réparer, plus le PIB augmente (réparations, construction de voiture...).


Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...