Les Echos 25 mai 2017
Les Echos rappelle que « plus de 200 millions de personnes dans le
monde souffrent aujourd'hui d'insuffisance rénale chronique (IRC), une
maladie, qui peut conduire à la perte totale de la fonction rénale. Mais
grâce à la nouvelle génération de médicaments développés par le
néphrologue italien Giuseppe Remuzzi et ses collègues Carlamaria Zoja et
Ariela Benigni, l'efficacité des traitements s'est nettement améliorée
et la dialyse n'est désormais plus une fatalité ».Le journal explique qu’« utilisés depuis le milieu des années 1990, ces médicaments sont devenus des traitements standards dans le monde entier pour traiter l'insuffisance rénale chronique mais aussi les complications faisant suite aux greffes d'organes ».
« L'insuffisance rénale chronique peut être détectée à un stade précoce, un niveau élevé de protéines dans l'urine signalant un dysfonctionnement des reins. Mais de nombreux patients consultent trop tard », souligne le quotidien.
Giuseppe Remuzzi observe ainsi : « Le cœur bat, les poumons respirent, mais les reins, eux, sont silencieux. Souvent les gens se retrouvent avec une insuffisance rénale en phase terminale sans jamais avoir constaté le moindre symptôme ».
Les Echos ajoute que « lorsque la maladie atteint un stade avancé, il est plus difficile d'agir et les médecins ont longtemps été incapables de stopper sa progression. Ils étaient confrontés aux mêmes difficultés pour combattre l'inflammation du rein après une greffe. Conséquence pour les malades : une perte totale de la fonction rénale et une dépendance à vie à la dialyse ».
Le journal explique que « les recherches de Giuseppe Remuzzi et ses collègues Carlamaria Zoja et Ariela Benigni ont abouti à une découverte capitale à la fin des années 1980. Giuseppe Remuzzi se rend compte que certains inhibiteurs d'enzymes présentent des propriétés bénéfiques pour les reins. Habituellement utilisés contre l'hypertension, ces inhibiteurs constituent aujourd'hui la base du traitement qu'ils développent au sein de l'antenne de l'Institut de recherche pharmacologique Mario Negri à Bergame ».
Le quotidien constate que « les recherches de l'équipe italienne ont largement contribué à la compréhension scientifique des maladies rénales et ces pionniers sont toujours à la pointe des découvertes dans ce domaine ».
« Actuellement professeur de néphrologie à l'université de Milan, Giuseppe Remuzzi dirige aussi depuis 1996 le département d'immunologie et de transplantation clinique de l'hôpital de Bergame, ainsi que son département de médecine depuis 2011. Il promeut aujourd'hui le dépistage précoce de l'insuffisance rénale chronique et soutient l'initiative « 0by25 » de la Société internationale de néphrologie. Son but : zéro décès évitable d'ici à 2025 », poursuit Les Echos, qui fait savoir que les médecins italiens sont « finalistes du Prix de l’inventeur européen 2017, dans la catégorie «Industrie» ».
www.nephro.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire