samedi 22 octobre 2011

Les risques d'asthme doublés chez les enfants obèses



RelaxNews
Les enfants obèses courent deux fois plus de risques que ceux de poids normal de développer de l'asthme, selon un groupe d'experts réunis au cours de la 2e édition du congrès annuel du Pediatric Allergy and Asthma Meeting (PAAM 2011) à Barcelone, qui a fermé ses portes le 15 octobre.
L'obésité et l'asthme partagent un certain nombre de facteurs communs, selon les spécialistes, notamment la surproduction de cytokines, des substances aux effets inflammatoires, en présence de plusieurs stimuli.
Les experts ont aussi évoqué le rôle du régime méditerranéen, riche en fruits, légumes et poisson, qui protège à la fois de l'obésité et de l'asthme, pouvant débuter dès la phase embryonnaire.
Une étude récente, publiée par l'Université de Greenwich, a par exemple montré que les enfants dont la mère était en surpoids avaient 30% de risques en plus de développer de l'asthme à l'adolescence, par comparaison avec ceux de femmes de poids normal avant leur grossesse.
Une autre étude norvégienne avait conclu que les personnes disposant d'un surplus de graisse abdominale avaient deux fois plus de risques de développer de l'asthme. Même si l'étude n'allait pas plus loin, les scientifiques postulent que l'obésité, la résistance à l'insuline et le syndrome métabolique jouent tous un rôle dans le développement de l'asthme.


www.cyberpresse.ca


Le téléphone cellulaire n'accroît pas le risque de cancer


Fin mai, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l'Organisation mondiale de la santé, a estimé que l'usage des téléphones portables était «peut-être cancérogène pour l'homme». Les experts réunis par le Circ avaient analysé toutes les études sur le sujet, dont certaines montraient un risque accru de gliome, un cancer du cerveau.
L'étude danoise, conduite sur 358.403 abonnés à un service de téléphone portable, ne va pas dans ce sens. Elle fait apparaître une absence de lien, même chez les personnes abonnées depuis plus de 13 ans, et pour tout type de cancer du cerveau.
L'équipe, conduite par Patrizia Frei, de la Société danoise du cancer, a prolongé jusqu'en 2007 une enquête qui s'arrêtait en 2002 et avait déjà fait apparaître une absence d'accroissement du risque de cancer. Les nouvelles données fournissent un échantillon beaucoup plus large d'utilisateurs longue durée.
Chez les 358.403 personnes dont l'état de santé a été suivi, il y a eu 10.729 tumeurs du système nerveux central -5111 chez des hommes et 5618 chez des femmes-, mais à peu près autant chez les abonnés que chez les autres.
Dans le détail, les taux de gliome et de méningiome étaient similaires chez les abonnés au téléphone portable et chez les autres, avec des variations «non significatives», quel que soit le nombre d'années d'abonnement. Pour certains types de tumeurs, il y avait d'autant moins de risques qu'on l'avait utilisé plus d'années.
L'étude ne tient compte que des personnes abonnées individuellement, sans tenir compte de celles ne disposant que d'un téléphone portable professionnel, classées comme non-utilisatrices du portable. Par ailleurs la durée quotidienne d'utilisation du téléphone n'est pas connue, les abonnés n'ayant pas été interrogés.
Les chercheurs n'excluent pas à cet égard qu'une augmentation du risque apparaisse chez les très gros utilisateurs, pour une utilisation de plus de 15 ans, ce qui pourrait être l'objet d'études ultérieures.
Il y avait en 2010 plus de 5 milliards d'utilisateurs du téléphone portable au monde, à qui les autorités sanitaires suggèrent régulièrement d'utiliser les textos et les kits mains libres pour réduire l'exposition.
www.cyberpresse.ca

dimanche 16 octobre 2011

Nouveau programme pour dépister et traiter le cancer de l'ovaire


La Presse Canadienne
Montréal
Un nouveau programme visant à changer la manière de diagnostiquer et traiter le cancer de l'ovaire verra le jour grâce à un partenariat entre deux organisations.
À l'hôpital Notre-Dame de Montréal, l'Institut de recherche Terry Fox (IRTF) et le Partenariat canadien contre le cancer ont indiqué jeudi qu'ils verseront une somme de 5 millions $ sur cinq ans pour ce programme pancanadien multi-institutionnel sur le cancer de l'ovaire.
Intitulé COEUR, il identifiera de nouveaux biomarqueurs pour dépister et traiter cette forme de cancer, qui se traduira par une utilisation plus efficace des médicaments pour les patientes.
Au Canada, près de 2500 femmes reçoivent annuellement un diagnostic de cancer de l'ovaire et 1700 décèdent de cette maladie, selon l'Institut, qui ajoute que ce cancer représente la cinquième cause de décès liés au cancer dans le monde occidental.
Le président et directeur scientifique de l'IRTF, le docteur Victor Ling, a indiqué que ce projet changera la façon de penser des pathologistes, des médecins ainsi que des cliniciens concernant le cancer de l'ovaire.
Il estime qu'une meilleure compréhension de cette maladie permettra notamment le développement et la prestation de soins plus personnalisés aux patientes.
Un consortium de 35 chercheurs a été formé pour ce projet à la suite d'une initiative de la communauté du cancer de l'ovaire. Le projet sera dirigé par trois Canadiens oeuvrant dans deux importants centres de recherche en oncologie, dont le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.

Surpoids et obésité : recommandations actualisées



La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier des recommandations de bonnes pratiques concernant le dépistage et la prise en charge du surpoids et de l’obésité. Les deux textes concernent, l’un, l’adulte et l’autre,l’enfant et l’adolescent. Ni régime drastique, ni médicament, dans l’ensemble l’attitude du soignant devra plutôt être guidée par l’écoute, la transmission de connaissances et la stabilisation des situations. Avec bien sûr pouroutils de premier recours : la reprise d’activité physique et l’amélioration du comportement alimentaire.

Pour le dépistage, le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) est toujours le principal instrument de diagnostic.« Chez l’enfant, il sera réalisé dès la naissance et deux à trois fois par an, précise Hélène Thibault, pédiatre au CHU du Bordeaux et présidente du groupe de travail enfants/adolescents. Il faut systématiquement compléter la courbe de corpulence, car il est impossible de distinguer à l’œil nu un rebond d’adiposité précoce. »
Le rôle des infirmières scolaires
La pédiatre a souligné l’importance du rôle des infirmières scolaires. « En l’absence de médecins scolaires, elles sont en charge des bilans de santé à réaliser à différents âges charnières. » Pour l’adulte, si l’IMC dépasse 25 kg/m2, la mesure du tour de taille permettra d’affiner l’évaluation et de préciser si le patient présente des risques de co-morbidités.

Pour tous, l’annonce du diagnostic devra être particulièrement réfléchie. « Il faut savoir utiliser les mots pour dédramatiser, déculpabiliser afin d’obtenir l’engagement du patient dans une démarche de prise en charge», Philippe Zerr, médecin généraliste à Levallois-Perret et président du groupe de travail adultes. Avec les enfants, les mots choisis comptent encore davantage. « On peut justement utiliser les courbes de corpulence pour leur montrer qu’ils s’écartent de la norme, sans utiliser les mots de surpoids ou d’obésité, mais il faut aussi s’adresser aux parents», note Hélène Thibault. Les tracés pourront permettre d’identifier le moment du décollage de la courbe standard et de le mettre en lien avec un événement déclencheur, un stress, un deuil…
Convaincre les parents
Valoriser l’enfant sur son physique peut être une autre stratégie : « On peut lui dire qu’il est beau et qu’il le sera encore plus s’il grimpe les escaliers quatre à quatre où s’il va davantage se balader à vélo», suggère Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d’obèses. Sans oublier, bien-sûr, qu’il faut emporter la pleine adhésion des parents préalablement à toute prise en charge. « Ne serait-ce que parce que ce sont eux qui font les courses et la cuisine, avec aussi des impératifs économiques», poursuit la représentante associative.

Enfin, côté prise en charge, les recommandations sont fortement marquées par les principes de l’éducation thérapeutique : transmission de connaissances et accompagnement au changement de comportement. La priorité est donnée à la reprise d’activité (2h30 par semaine pour l’adulte et 1h par jour pour l’enfant, a rappelé Philippe Zerr) et à l’amélioration de l’alimentation (selon les principes du programme national nutrition santé). Trois parcours de soins sont définis pour l’enfant et l’adolescent en fonction de la sévérité du surpoids et de co-morbidités associées.
Texte: Sandra Mignot

mercredi 12 octobre 2011

Les hémodialysés, plus grands consommateurs de psychotropes...




En France, la consommation de psychotropes est en moyenne deux fois plus élevée que dans les autres pays européens. Ainsi, 10% des français absorbent régulièrement des anxiolytiques et des hypnotiques et 5% des antidépresseurs.
"Les dialysés sont fréquemment anxiodépressifs. On peut donc s'attendre à une importante consommation de médicaments psychoactifs dans cette population", déclarent Luc Frantzen, et ses collègues du centre de dialyse de la résidence à Marseille.

Connaître leur consommation de ces produits est d'autant plus important qu'une corrélation entre la prise de ces médicaments psychoactifs et une plus grande fréquence de chute des dialysés a été démontrée. "Ces chutes sont quatre fois plus fréquentes chez le dialysé par rapport à la population générale", déclarent les auteurs.

Ils ont donc décidé de recenser la consommation de médicaments psychoactifs chez tous les patients dans la base de données de dialyse du centre Parc-Diaverum à Marseille.

L'étude a porté sur 342 patients, âgés en moyenne de 70,5 ans qui présentaient souvent de lourdes comorbidités.
Au total, 27,5% des patients prenaient régulièrement un anxiolytique, 17% un hypnotique, 11% un antidépresseur, 3% un neuroleptique, 2% un anti-épileptique, 1,5% un normothymique, 5% d'autres psychotropes et 33% un antalgique.
Plus de la moitié des dialysés absorbe donc régulièrement des médicaments psychoactifs, la palme revenant à la classe des benzodiazépines et apparentés, consommés par 40% des patients.

"Les patients hémodialysés consomment deux à trois fois plus fréquemment des anxiolytiques et des hypnotiques que la population générale française, pourtant déjà grande consommatrice de psychotropes", déclarent les chercheurs.
"Ces traitements sont potentiellement responsables d'un grand nombre de chutes et de fractures chez les dialysés et sont donc une source importante de morbimortalité en dialyse", ajoutent-ils.
Les auteurs concluent que "la réduction de la consommation de psychotropes constitue un enjeu majeur pour les années à venir".

L'hypnose pourrait réduire l'état anxiodépressif des hémodialysés

Afin de traiter l'état anxiodépressif et la fatigue des hémodialysés, d'autres techniques non-médicamenteuses existent. Aurélie Untas de l'Université Paris-Descartes et ses collègues ont évalué l'effet d'une séance d'hypnose sur les patients en hémodialyse.
L'étude portait sur 27 patients, en moyenne âgés de 62,7 ans et en dialyse depuis 7,6 ans. Tous ont été suivis sur 15 jours et ont bénéficié d'une séance d'hypnose au jour 8.
Deux questionnaires ont servi à évaluer les résultats de l'étude. Ils ont été complétés par les patients en début, milieu et fin d'étude, aux jours 1, 8 et 15.

L'Hospital Anxiety and Depression Scale a permis d'évaluer l'état anxiodépressif. Les auteurs ont constaté que l'anxiété diminuait significativement après la séance d'hypnose, de même que la dépression.

La fatigue a été mesurée avec le Multidimensional Fatigue Inventory qui distingue quatre paramètres: la fatigue générale, la fatigue mentale, la motivation et la réduction de l'activité. Les scores obtenus pour ces quatre paramètres n'ont pas été significativement différents aux trois temps de l'étude. En guise d'explication, les auteurs ont suggéré qu'une seule séance d'hypnose n'était peut-être pas suffisante pour traiter la fatigue.

Sur la base de leur étude, les auteurs ont évoqué "l'intérêt de développer l'hypnose pour prendre en charge les états thymiques des patients hémodialysés".

http://www.infirmiers.com

Les compléments vitaminés inutiles pour les femmes âgées



Agence France-Presse
Washington
Les compléments vitaminés s'avèrent inutiles pour une majorité de personnes et certains d'entre eux peuvent même entraîner des risques mortels chez les femmes âgées, révèle une étude publiée lundi aux États-Unis.
Les compléments de fer figurent parmi ceux qui inquiètent le plus les chercheurs, tandis que ceux à base de calcium semblent être liés en revanche à une baisse du risque de mortalité, selon l'étude publiée par Archives of Internal Medecine, une publication de l'Association médicale américaine.
«Nous avons découvert que plusieurs compléments vitaminés ou minéraux fréquemment utilisés, comme les produits multivitaminés, les vitamines B6, l'acide folique, le fer, le magnésium, le zinc et le cuivre, sont liés à des risques plus élevés de mortalité», notent les auteurs américains et finlandais de l'étude.
Celle-ci a été réalisée à partir de données d'une étude réalisée dans l'Iowa (centre des États-Unis), comprenant des questionnaires remplis par 38 772 femmes d'un âge moyen de 62 ans. Elles y faisaient état de leur consommation de compléments vitaminés en 1986, 1997 et 2004.
La part de celles consommant des compléments est passée dans cet échantillon de 66% en 1986 à 85% en 2004.
L'étude publiée lundi pointe que le fer est «fortement» lié à l'augmentation de la mortalité, en fonction des doses absorbées. Ses auteurs notent toutefois qu'ils n'étaient pas en mesure de déterminer si les raisons qui ont poussé ces femmes à absorber du fer pouvaient expliquer ce taux de mortalité plus élevé. Ils soulignent que de plus amples études sont nécessaires.
Le calcium, en revanche, était de son côté plutôt lié à une baisse de la mortalité.
Ces découvertes «renforcent notre conviction que certains compléments antioxydants, comme la vitamine E, la vitamine A ou le bêta-carotène, peuvent être dangereux», notent des médecins dans un commentaire accompagnant l'étude.
«Le paradigme «plus, c'est mieux» est faux», ajoutent-ils, soulignant qu'ils ne recommandent pas la consommation préventive de tels compléments «en tout cas dans une population bien nourrie».
«Nous ne voyons qu'une justification minime à la consommation généralisée et étendue de ces compléments», concluent les auteurs de l'étude.
Environ la moitié de la population américaine prend des compléments vitaminés, qui représentent un marché de 20 milliards de dollars.

vendredi 7 octobre 2011

Une greffe d'utérus réalisée en Turquie donne espoir à des milliers de femmes


Les Echos, Le Figaro
Les Echos fait savoir qu’une jeune femme turque « est la première femme au monde à avoir reçu une greffe d'utérus d'une donneuse décédée, une opération qui pourrait redonner espoir à des milliers de femmes incapables de porter un enfant ».Le journal explique que « les médecins de l'hôpital universitaire Akdeniz ont effectué avec succès cette transplantation le 9 août sur la jeune femme de 21 ans, qui est née sans utérus comme environ une femme sur 5.000 dans le monde ». La patiente, Derya Sert, déclare notamment : « Si Dieu le veut, nous tiendrons bientôt notre bébé dans nos bras. Je n'ai jamais eu peur de l'opération, et je ne me suis jamais inquiétée des douleurs par lesquelles il faudrait passer... Cet utérus, c'est déjà un de mes propres organes ».Les Echos précise qu’« il s'agit de la deuxième transplantation d'utérus au monde, après une première tentative en Arabie saoudite, en 2000. Elle avait été menée à partir d'une donneuse vivante, mais avait échoué après 99 jours. Les médecins avaient dû retirer la greffe ».Le quotidien souligne que « travaillant sur une donneuse décédée, [les médecins turcs] ont pu prélever plus de tissus autour de l'utérus, et des vaisseaux plus longs. Les médicaments immunosuppresseurs administrés pour prévenir un rejet ont par ailleurs évolué ces dernières années. Ces derniers restent cependant prudents ».Ömer Özkan, un des « huit médecins et sept autres soignants en charge de cette opération », déclare ainsi que « l'opération s'est bien déroulée... Mais nous pourrons parler de succès lorsqu'elle aura son enfant. Pour le moment, nous sommes satisfaits de constater que le tissu est vivant ».Le chirurgien « estime qu'il faut attendre 6 mois au moins avant de confier la patiente aux médecins qui implanteront des embryons appartenant à la jeune femme et à son mari », indique Les Echos, qui ajoute que « la jeune femme a déjà commencé à avoir ses règles, un signe important que son utérus fonctionne, et les examens échographiques sont bons. […] Cependant, l'équipe médicale prévoit de retirer cette greffe d'utérus, lorsque Sert aura eu son bébé. Et ce afin de prévenir un rejet ».Le Figaro relaie également l’information, notant que « rares sont les équipes médicales qui travaillent sur l'implantation d'utérus à travers le monde. A part la Turquie, c'est notamment le cas aux Etats-Unis et en Suède, où une équipe médicale envisage de greffer l'utérus d'une mère sur sa fille ».

www.mediscoop.net

L’obésité de l’enfant, une affaire de famille


Le Figaro, Le Point
Le Figaro rend compte des « nouvelles recommandations sur le surpoids et l’obésité de l’enfant et de l’adolescent, émises hier par la Haute autorité de santé ». Le journal note que la HAS « recommande un dépistage précoce du surpoids », relevant que « près d’un enfant sur cinq est en surpoids entre 3 ans et 17 ans, mais contrairement à une idée reçue ça ne se voit pas toujours ».
Le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste (Pitié-Salpêtrière, Paris) remarque en effet que « les parents qui ont eux-mêmes des problèmes de poids ont tendance à sous-estimer celui de leur enfant. À l’inverse, ceux qui ont un poids normal ont tendance à le surévaluer ». Le Figaro ajoute que selon ce spécialiste, « même les médecins peuvent se tromper s’ils s’essaient à dépister le surpoids de l’enfant sans utiliser les courbes de croissance ».
Le quotidien remarque ainsi que la HAS « souligne l’importance des courbes de corpulence qui figurent dans le carnet de santé des enfants et qui tiennent compte à la fois de la taille, du poids et du sexe. […] Sans ces repères, on peut aisément passer à côté d’une obésité en train de s’installer insidieusement ».
Le journal rappelle notamment que « le rôle de l’environnement familial est évident. On sait que l’obésité dans l’enfance augmente le risque d’être obèse à l’âge adulte, puisque plus de la moitié des enfants obèses à 6 ans, le resteront à l’âge adulte, mais il est aussi vrai que le risque est accru si l’un des deux parents -et a fortiori les deux - est aussi obèse ».
Le Figaro indique que selon la HAS, « il faut avant tout «expliquer, rassurer, dédramatiser et déculpabiliser». De plus, aucun aliment ne doit être interdit et les régimes à visée amaigrissante sont déconseillés ».
De son côté, Le Point rappelle qu’« en France, 15% des adultes et 3,5% des enfants présentent une obésité, 32% des adultes et 14,5% des enfants sont en surpoids. […] Et les conséquences du surpoids et de l'obésité sont nombreuses et parfois graves : augmentation du risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires, conséquences morphologiques et esthétiques, stigmatisation, retentissement psychologique... ».
Le magazine note que pour la HAS, « améliorer la prise en charge médicale de ces personnes est cruciale », et indique que « côté dépistage, la HAS demande aux médecins de calculer systématiquement l'indice de masse corporelle quel que soit l'âge, la corpulence apparente et le motif de consultation du patient ».
« Le but est de pouvoir agir rapidement, si cette courbe s'éloigne de la normale, afin de prévenir l'installation d'un surpoids, voire un passage à l'obésité », précise Le Point.
 www.mediscoop.net

Carences en vitamine D: les personnes à la peau claire plus touchées


RelaxNews
Une étude britannique, annoncée le 4 octobre, menée par les chercheurs de l'Université de Leeds, révèle que les personnes au teint pâle, surtout celles originaires d'Europe du Nord, pourraient souffrir d'une trop faible exposition au soleil et donc de carences en vitamine D.
Cette étude, publiée dans la revue Cancer Causes and Control, explique aussi que les sujets souffrant d'un mélanome pourraient, elles aussi, devoir recourir à un apport complémentaire en vitamine D.
La quantité optimale nécessaire au corps est d'au moins 60 nmol/L (nanomoles par litre) selon l'étude -- aucune norme mondiale n'a cependant été définie.
Au cours de l'étude, les chercheurs ont mesuré les taux de vitamine D de 1200 personnes. 730 d'entre elles disposaient de «taux insuffisants» pour leur santé osseuse. Les personnes à la peau claire enregistraient des taux encore plus bas que les autres. ??Il n'existe pas à ce jour de recommandations cliniques standard quant aux doses de vitamine D à administrer aux personnes à la peau claire. L'institut Cancer Research UK, qui a financé l'étude, conseille donc aux personnes concernées de s'adresser à leur médecin.
En termes d'apport alimentaire en vitamine D, le Canada et les États-Unis ont cette année augmenté leurs  recommandations à destination des personnes âgées de 9 à 70 ans, les faisant passer de 200 à 600 unités internationales par jour -- ce qui représente environ 80 grammes de saumon en boîte.??Les personnes à la peau plus foncée ont la chance de pouvoir emmagasiner la vitamine D. Il leur est donc conseillé de s'exposer au soleil en été pour prévenir les carences lorsque les jours raccourcissent. On trouve de la vitamine D dans un petit nombre d'aliments et on ne dispose pas de données définitives sur la manière dont le corps l'assimile.
Certains aliments, comme le maquereau, la sardine, le saumon et l'huile de foie de poisson constituent de bonnes sources de vitamines D. Certaines céréales ou produits laitiers renforcés en vitamine D constituent aussi une bonne alternative.

Un traitement prometteur de la conjonctivite pourrait bientôt voir le jour



RelaxNews
Des chercheurs suédois sont en train de développer le premier remède potentiel à la conjonctivite virale, selon la dernière édition de la revue Journal of Medicinal Chemistry.
Les rédacteurs de l'étude ont mis au point un collyre qui empêche ce virus très contagieux de se fixer sur la cornée et de l'infecter. Il permet ainsi de se prémunir des symptômes associés à la maladie.
La conjonctivite virale est caractérisée par des écoulements oculaires, une inflammation des paupières, des rougeurs, des sensations de brûlure et des troubles de la vue. Certains symptômes peuvent durer d'une à trois semaines, et la vue trouble peut parfois se prolonger pendant des mois.??Un article du site spécialisé WedMD daté de la semaine dernière montre que les gouttes n'ont pas encore fait l'objet d'essais cliniques, mais les chercheurs sont convaincus de leur potentiel.
Cette étude a été financée par Adenovir Pharma AB, qui espère commencer ses essais d'ici la fin d'année.??«La conjonctivite est une maladie très pénible», a expliqué Ulf Ellervik, professeur de microbiologie à l'Université de Umea (Suède) au site WebMD. «Si un membre du foyer l'attrape, en général tous finissent par en souffrir.»

Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...