vendredi 7 octobre 2011

L’obésité de l’enfant, une affaire de famille


Le Figaro, Le Point
Le Figaro rend compte des « nouvelles recommandations sur le surpoids et l’obésité de l’enfant et de l’adolescent, émises hier par la Haute autorité de santé ». Le journal note que la HAS « recommande un dépistage précoce du surpoids », relevant que « près d’un enfant sur cinq est en surpoids entre 3 ans et 17 ans, mais contrairement à une idée reçue ça ne se voit pas toujours ».
Le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste (Pitié-Salpêtrière, Paris) remarque en effet que « les parents qui ont eux-mêmes des problèmes de poids ont tendance à sous-estimer celui de leur enfant. À l’inverse, ceux qui ont un poids normal ont tendance à le surévaluer ». Le Figaro ajoute que selon ce spécialiste, « même les médecins peuvent se tromper s’ils s’essaient à dépister le surpoids de l’enfant sans utiliser les courbes de croissance ».
Le quotidien remarque ainsi que la HAS « souligne l’importance des courbes de corpulence qui figurent dans le carnet de santé des enfants et qui tiennent compte à la fois de la taille, du poids et du sexe. […] Sans ces repères, on peut aisément passer à côté d’une obésité en train de s’installer insidieusement ».
Le journal rappelle notamment que « le rôle de l’environnement familial est évident. On sait que l’obésité dans l’enfance augmente le risque d’être obèse à l’âge adulte, puisque plus de la moitié des enfants obèses à 6 ans, le resteront à l’âge adulte, mais il est aussi vrai que le risque est accru si l’un des deux parents -et a fortiori les deux - est aussi obèse ».
Le Figaro indique que selon la HAS, « il faut avant tout «expliquer, rassurer, dédramatiser et déculpabiliser». De plus, aucun aliment ne doit être interdit et les régimes à visée amaigrissante sont déconseillés ».
De son côté, Le Point rappelle qu’« en France, 15% des adultes et 3,5% des enfants présentent une obésité, 32% des adultes et 14,5% des enfants sont en surpoids. […] Et les conséquences du surpoids et de l'obésité sont nombreuses et parfois graves : augmentation du risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires, conséquences morphologiques et esthétiques, stigmatisation, retentissement psychologique... ».
Le magazine note que pour la HAS, « améliorer la prise en charge médicale de ces personnes est cruciale », et indique que « côté dépistage, la HAS demande aux médecins de calculer systématiquement l'indice de masse corporelle quel que soit l'âge, la corpulence apparente et le motif de consultation du patient ».
« Le but est de pouvoir agir rapidement, si cette courbe s'éloigne de la normale, afin de prévenir l'installation d'un surpoids, voire un passage à l'obésité », précise Le Point.
 www.mediscoop.net

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