Le Monde
Le Monde fait savoir que des chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique « viennent de démontrer qu’il existait une signature génétique spécifique à certains cancers radio-induits de la thyroïde ».Le journal explique la teneur de ces travaux parus dans PLoS One et cite Sylvie Chevillard, directrice du laboratoire de cancérologie expérimentale du CEA (Fontenay-aux-Roses, Hauts-de-Seine), qui précise qu’« un test diagnostique n’est pas pour demain. D’abord parce qu’il faut impérativement refaire l’analyse sur un plus grand nombre de tumeurs post-Tchernobyl. Ensuite et surtout parce que les enquêtes épidémiologiques dont nous disposons à ce jour ne nous renseignent pas pour des doses inférieures à 0,1 gray ».Le Monde note ainsi que « pour rechercher si une signature génétique existe pour des faibles doses, il faut pouvoir disposer de tumeurs dont on sait qu’elles sont radio-induites… Or la radioactivité aux faibles doses ne permet pas d’établir un lien direct entre l’exposition aux rayonnements et les affections thyroïdiennes considérées ».
www.mediscoop.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire