vendredi 15 mars 2013

Les infirmières ont retrouvé le chemin des déserts médicaux














La Croix

La Croix observe en effet qu’« à la suite d’un accord de régulation signé en 2008 avec l’assurance-maladie, les installations d’infirmières ont progressé de 33,5% en 3 ans dans les zones très sous-dotées. Pour certains élus, ce type d’accord, associant l’incitation et la contrainte, est la voie à suivre pour les médecins », note le journal.

Le quotidien s’interroge ainsi : « Et si les infirmières avaient trouvé un début de solution au problème des déserts médicaux ? », et revient sur cet accord de 2008, « une petite révolution. Tout en étant largement incitatif, il instaure une petite dose de coercition pour essayer de mieux répartir les effectifs sur le territoire. L’accord prévoit que, dans les zones très surdotées, toute nouvelle installation est impossible, sauf en cas de départ ou de retraite d’une infirmière déjà en place ».

La Croix indique qu’« en 3 ans, le nombre d’infirmières en exercice, dans ces territoires, a diminué de près de 3%. Dans les zones très sous-dotées, c’est l’incitation financière qui a été privilégiée : toute nouvelle infirmière installée reçoit de l’assurance-maladie une aide à l’équipement (3.000 € par an pendant 3 ans) et bénéficie, pendant la même période, de la prise en charge de ses cotisations sociales ».

« En complément, l’assurance-maladie a accordé à toutes les infirmières une revalorisation progressive des honoraires. […] Au sein de la profession, l’accord a suscité des débats, mais n’a pas provoqué de véritable levée de boucliers, sauf parmi les étudiants », poursuit le journal, qui rappelle que « de toutes les professions de santé, ce sont les infirmières qui sont les plus inégalement réparties » sur le territoire.

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jeudi 14 mars 2013

Des oreilles artificielles obtenues grâce à la 3D



Le Figaro

Marc Mennessier annonce dans Le Figaro que « des chercheurs américains sont parvenus à fabriquer des oreilles artificielles en cartilage en recourant à l'impression 3D. Ces prothèses pourraient venir en aide aux enfants nés avec des pavillons atrophiés ».

Le journaliste précise que « ces prothèses d'un nouveau genre ont un aspect naturel et semblent fonctionner normalement. Selon le Pr Jason Spector, directeur du Laboratoire de médecine biorégénératrice à l'Université Cornell à New York et co-auteur de ces travaux, publiés dans l'édition en ligne de PLOS ONE, elles pourraient venir en aide aux enfants nés avec une déformation de l'oreille appelée microtie (atrophie sévère des pavillons) ». Le chercheur ajoute que « des personnes perdant une partie ou la totalité de l'oreille dans un accident ou à la suite d'un cancer pourraient aussi bénéficier de cette technologie ».

Marc Mennessier explique que « le Pr Lawrence Bonassar et son équipe ont commencé avec une image numérique en 3 dimensions de l'oreille d'une personne ayant servi de modèle. Ils l'ont ensuite convertie en une véritable oreille à l'aide d'un copieur en 3D pour en faire un moule. Ils ont coulé à l'intérieur de ce moule un gel de grande densité contenant du collagène et des cellules vivantes qui a servi «d'échafaudage» pour que du cartilage humain puisse s'y développer ».

« En 3 mois, la quantité de cartilage produite dans le moule était suffisante pour remplacer le collagène », relève le journaliste. Les chercheurs précisent qu’« il faut une demi-journée pour faire le moule, environ une journée pour faire l'impression en 3D, 30 minutes pour injecter le gel et 15 minutes de plus pour sortir l'oreille du moule ». Marc Mennessier ajoute que « l'oreille est ensuite mise dans une culture de cellules vivantes pendant quelques jours avant d'être implantée ».

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12 Mai journée internationale des infirmiers et infirmière

  La journée internationale des infirmiers et infirmières  est célébrée le 12 mai de chaque année, il existe aujourd'hui une fédération ...