mercredi 27 juillet 2016

Un lien de cause à effet établi entre l'alcool et 7 types de cancers














Le Parisien 

« Un lien de cause à effet établi entre l'alcool et 7 types de cancers »

Le Parisien relaie les conclusions d’une étude publiée dans la revue Addiction et qui, « en période estivale, risque de faire grand bruit auprès des adeptes du petit vin blanc sous la tonnelle. En effet, ces travaux épidémiologiques révèlent des liens de causalité étroits entre consommation d'alcool et cancers ».
Le journal indique ainsi que « selon Jennie Connor, de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, auteure principale de ces travaux, il y a des preuves solides que l'alcool provoque 7 types de cancers, de l'oropharynx, du larynx, de l'œsophage, du foie, du côlon, du rectum et du sein ».
« La mauvaise nouvelle est qu'il y aurait, selon la chercheuse, un lien direct de cause à effet. Autrement dit, plus on boit d'alcool, plus le risque est important. Les buveurs légers à modérés seraient donc concernés par ces risques », souligne le quotidien, qui estime que « la recommandation de santé "consommer de l'alcool avec modération" ne tient plus ».
Le Parisien explique qu’« une des études a suivi une cohorte de 1 million de femmes britanniques pendant 7 ans. Elle a montré que les femmes qui ont bu entre 70 et 140 g d'alcool par semaine affichaient une augmentation de 5% de cancer comparé à celles qui avaient consommé moins de 20 g par semaine - soit 2 verres de vin de 12 cl ou 2 bières de 25cl - et une augmentation de 13% du cancer du sein ».
Il ajoute que « selon les estimations de l'étude, ces cancers liés à l'alcool représentent 5,8% du total des décès dus au cancer dans le monde ».
Le journal précise que « ces résultats sont le fruit d'une méta-analyse d'études épidémiologiques menées ces dix dernières années par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l'agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds mondial de recherche sur le cancer ».
Le quotidien relève en outre que « dans une moindre mesure et sans en comprendre les raisons, les observations semblent indiquer que l'alcool est également à l'origine de certains cancers de la peau, de la prostate et du pancréas », et note que « les fumeurs et buveurs multiplient par 2 leurs risques, tout type de cancers confondus ».
« En revanche, il est possible d'inverser le risque d'un cancer du foie, du larynx ou du pharynx si le buveur est prêt à s'arrêter, et ce risque est réduit pour toute la durée d'abstinence, selon l'étude. Il équivaudrait même à une consommation nulle après 20 ans d'arrêt », observe Le Parisien.
www.mediscoop.net

mercredi 13 juillet 2016

Cancer : révélations sur un scandale français



















C’est ce que titre L’Express sur sa Une. Le magazine constate dans un dossier que « certaines tumeurs, comme celles de l'œsophage ou du sein, exigent d'être opérées dans des établissements experts pour garantir la qualité des soins aux malades. Or la réalité est tout autre... ».
L’Express relaie ainsi « une étude aux résultats affolants que le Pr Christophe Mariette présentera en octobre au Congrès européen de cancérologie de Copenhague, haut lieu de la recherche médicale, […] qui fait la lumière sur une réalité qu'une très grande partie des malades du cancer ignorent, alors même que ses conséquences peuvent se révéler dramatiques ».
Le magazine explique que « le Pr Mariette, spécialiste des cancers digestifs, s'est posé une question simple : existe-t-il un lien entre le nombre de malades opérés pour un cancer de l'œsophage dans un hôpital ou une clinique, et leur taux de mortalité après l'opération ? ».
L’hebdomadaire indique que « le chef du service de chirurgie digestive du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille a passé au peigne fin l'immense base de données hospitalière française, qui recense toute l'activité des établissements de soin. Ses conclusions font froid dans le dos ».
Le Pr Mariette observe notamment qu’« entre 2010 et 2012, 11,9% des patients opérés dans un centre réalisant moins de 20 interventions par an sont morts dans les 3 mois. Dans les centres spécialisés réalisant plus de 60 opérations par an, ce taux n'est que de 3,2% ».
L’Express évoque « une différence énorme. Et la preuve que les malades opérés pour des cancers de l'œsophage n'ont pas les mêmes chances de s'en sortir selon les établissements où ils sont soignés. Pour les tumeurs de l'estomac, que ce professeur a également étudiées, l'écart est moindre - mais va quand même du simple au double ».
Le magazine note que « la suite de l'étude permet de mesurer l'ampleur du problème : selon les données du Pr Mariette, la majorité des hôpitaux et des cliniques français opèrent moins d'une dizaine de ces malades par an. "Comme aucune réforme n'a eu lieu depuis 2012, il n'y a pas de raison que la situation ait changé", commente le professeur ».
« Inutile de s'alarmer, diront les plus cyniques : il ne s'agit "que" des cancers de l'œsophage et de l'estomac. Seulement voilà : l'état des lieux est le même pour les tumeurs touchant d'autres organes très sensibles, tels que l'ovaire, le pancréas, le foie, le rectum ou le poumon, comme l'attestent d'autres études très préoccupantes », continue L’Express.
L’hebdomadaire indique entre autres qu’« à l'hôpital Beaujon, à Paris, le Pr Olivier Farges a épluché les statistiques des hôpitaux. Et ses conclusions sont sans détour : un malade atteint du cancer du pancréas initialement pris en charge dans un établissement peu spécialisé (moins de 25 cas par an) a moins de chances d'être opéré - faute de l'expertise et des équipements de pointe nécessaires sur place - que les patients traités directement dans des centres expérimentés. Il décédera aussi plus vite ».
L’Express ajoute que « bien sûr, les malades ignorent tout de ces chiffres et des coulisses hospitalières. Passé le choc du verdict médical, ils cherchent sur Internet dans quel établissement se faire soigner ou se dirigent vers celui que leur indique leur spécialiste ». Le Dr Marc Grégoire, responsable à la Ligue contre le cancer, indique qu’« il faudrait trouver des solutions pour leur donner une plus grande visibilité sur la spécialisation des différents hôpitaux ou cliniques ».
Le magazine note en outre que « les pouvoirs publics sont parfaitement conscients du problème. Depuis 2007, une batterie de critères de qualité a été imposée aux hôpitaux et aux cliniques, afin de garantir à tous les patients une égalité de traitement. Chaque établissement doit notamment réaliser un nombre minimal d'opérations, sous peine de devoir cesser de pratiquer des interventions dans la spécialité concernée. Il serait abusif de dire que ces règles n'ont pas eu d'effet ».
« Mais, pour nombre de médecins, il est impératif d'aller plus loin dans la réglementation concernant les tumeurs les plus complexes à traiter. Il y a quelques mois, l'Institut national du cancer (Inca) a constitué en toute discrétion un groupe de travail dont les conclusions sont censées permettre d'édicter de nouvelles règles en 2018. Projet allant dans le sens du plan Cancer, lequel prévoit lui aussi une révision des critères actuels », continue L’Express.
L’hebdomadaire remarque toutefois que « la question est si sensible que nul ne sait si ce chantier explosif va réellement déboucher. Car les enseignements du passé n'incitent pas à l'optimisme. En 2006, des experts avaient déjà planché sur le sujet pour l'Inca. S'appuyant sur des études et des comparaisons internationales, ils avaient proposé des règles très restrictives : un nombre d'opérations minimal plus élevé, non seulement par établissement, mais aussi par chirurgien, et surtout des critères spécifiques pour les tumeurs touchant certains organes sensibles. Devant le tollé déclenché dans le milieu médical par ces préconisations, le gouvernement avait fini par adopter des mesures moins ambitieuses... ».
http://www.mediscoop.net

dimanche 3 juillet 2016

Une nouvelle découverte pourrait expliquer la fatigue chronique


















Le syndrome de fatigue chronique demeure aujourd'hui un grand mystère pour les scientifiques, qui l'associent souvent à des causes psychosomatiques. Une étude menée par des chercheurs américains pourrait apporter un éclairage nouveau sur le sujet.

Fatigue persistante, douleurs articulaires, troubles de la mémoire

Le syndrome de fatigue chronique, qui se traduit chez ceux qui en souffrent par une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des troubles de la vision et de la mémoire, mais aussi des maux de tête et une faiblesse musculaire, pourrait être liée à un dysfonctionnement du microbiote, terme qui désigne l'ensemble des bactéries qui vivent dans nos intestins.

Des chercheurs de l'université Cornell, aux États-Unis, se sont penchés sur le sujet et ont publié leurs conclusions dans la revue Microbiome. Pour parvenir à ces résultats, ils ont mené une étude sur 48 patients souffrant de fatigue chronique.

Des probiotiques pour soigner la fatigue chronique

Les scientifiques ont analysé l'ADN des bactéries du microbiote de ces personnes, afin de les comparer à celles de 39 personnes en bonne santé. Ils ont alors observé que chez les sujets malades, les bactéries sont beaucoup moins diversifiées que chez les sujets sains. Ils ont également noté que les bactéries qui vivent dans les intestins des personnes souffrant de fatigue chronique sont davantage pro-inflammatoires qu'anti-inflammatoires.

« Nos travaux montrent que le microbiote intestinal des patients atteints de fatigue chronique n'est pas normalement équilibré, et peut conduire à des symptômes gastro-intestinaux et inflammatoires chez les victimes de cette maladie », note ainsi le professeur Maureen Hanson, co-auteure de l'étude, dans un communiqué. Reste désormais à savoir si ce déséquilibre intestinal est une cause ou un symptôme de la fatigue chronique. Des recherches plus approfondies doivent désormais être menées, mais cette première découverte permettra déjà aux médecins traitants de s'aider de prébiotiques ou de probiotiques pour soigner leurs patients.
http://www.passeportsante.net

12 Mai journée internationale des infirmiers et infirmière

  La journée internationale des infirmiers et infirmières  est célébrée le 12 mai de chaque année, il existe aujourd'hui une fédération ...