samedi 13 août 2011

Des souris rajeunies en laboratoire




Le Figaro
Le Figaro fait savoir que « des chercheurs de Harvard ont réussi à inverser le processus de vieillissement de [souris] génétiquement modifiées. Des animaux devenus stériles et diabétiques ont retrouvé une deuxième jeunesse ».
« C'est la première fois que des scientifiques démontrent le caractère réversible du processus de vieillissement à l'échelle d'un être vivant aussi complexe »,
note le journal.

Le quotidien remarque : « Au cœur de ces travaux [publiés dans Nature], une molécule bien connue des spécialistes : la télomérase. Cette enzyme joue un rôle-clé au moment de la reproduction cellulaire, puisqu'elle permet de préserver les «télomères» ».
« Au fur et à mesure des divisions, les télomères s'usent : ils raccourcissent. En schématisant, on peut dire que de leur longueur dépend la capacité de nos organes à se reconstituer sur le long terme. Si les télomères sont les marqueurs de la vieillesse, alors la télomérase est, elle, la «protéine de l'immortalité» »,
poursuit Le Figaro.

Le journal explique que les chercheurs « ont modifié génétiquement des cobayes pour les empêcher de fabriquer cette enzyme. Les scientifiques ont observé un vieillissement très accéléré des souris. […] En réactivant la production de télomérase, les chercheurs s'attendaient à observer chez les animaux un ralentissement, voire un arrêt du processus de vieillissement ».
« Les résultats sont allés bien au-delà de leurs espérances : ils ont retrouvé un mois plus tard des individus littéralement rajeunis. Les souris avaient rétabli certains circuits neuronaux endommagés, étaient redevenues fertiles, présentaient un foie, une rate et des intestins régénérés »,
indique le quotidien.

Ronald de Pinho, auteur principal de travail, remarque que « cela démontre bien que les maladies liés à l'âge sont réversibles ».Le Figaro précise toutefois qu’« une majorité des cellules cancéreuses fabriquent cette enzyme. Une partie des spécialistes estiment donc que cette molécule joue probablement un rôle-clé dans la croissance et la propagation des tumeurs. A la lumière de récents travaux menés par des collègues, De Pinho rétorque que si l'enzyme provoque leur croissance, elle n'est pas responsable de la naissance des cancers ».


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