La question qui revient à l’occasion de chaque mois de ramadan et que tout un chacun se pose est de savoir si tout le monde peut pratiquer ce jeûne ? La réponse est connue puisque les femmes enceintes, celles qui allaitent, les diabétiques, les cardiaques, les immunodéprimés, les cancéreux …
sont escomptés pour pratiquer le jeûne du mois de ramadan. En effet il est clairement spécifié que les personnes malades, les sujets âgées vulnérables : femmes enceintes, celles qui allaitent, femme ayant ses règles, les enfants, les vieilles personnes qui n’ont plus la force de jeûner sous peine de se mettre en danger, sont exemptés de jeûne. Le voyageur qui va effectuer un long trajet est aussi exempté de jeûner à cause des rigueurs du voyage. Toutes ces personnes ne doivent pas pratiquer le jeun du mois de ramadan afin de ne pas exposer leur santé déjà fragilisée et sujette à des complications. Celles et ceux qui veulent s’obstiner au nom de la religion, sont dans l’erreur.
A ce propos, le Très Haut dit : «Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours» (Coran, 2 :184) et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : «Certes, Allah aime à ce que l’on emploie ses dispenses comme, il désapprouve qu’on lui désobéit ». Une autre version dit : «Comme il aime qu’on exécute ses prescriptions obligatoires».
Il est établi médicalement que le jeûne durant le mois sacré du ramadan peut entraîner des complications chez certaines personnes atteintes de maladies chroniques (diabète – insuffisance rénale chronique - cancer – cardiopathies – tuberculose…..) Sur le plan médical, il faut préciser que ces maladies chroniques interdisent de jeûner. L’interdiction est dictée par la maladie elle-même et par les risques liés au changement d’horaires des prises médicamenteuses.
D’autres considérations rentrent en compte. Pour cette année par exemple, le Ramadan étant en plein mois d’août ; les sujets âgés, même en bonne santé apparente, doivent faire très attention à la déshydratation (perte d’eau de l’organisme) et ne pas jeûner s’ils présentent par exemple une diarrhée ou des vomissements qualifiés de banals qui peuvent aggraver cette perte d’eau.
Qu’en est-il des femmes enceintes et ramadan ?
Dr Chenfouri Abdelillah : Personnellement, je déconseille aux femmes enceintes de pratiquer le jeûne du Ramadan, surtout pendant le premier trimestre et le troisième trimestre. Je ne pense pas qu’il faille les y encourager pendant ces deux périodes car selon les résultats d’études sérieuses sur le sujet, il a été démontré que les risques de fausses couches et d’accouchement avant terme (prématuré) sont en rapport avec la pratiquer du jeûne du Ramadan. Il en est de même pour les femmes enceintes diabétiques, cardiaques, qui ont des antécédents de fausses couches a répétition, celles qui présentent des grossesses à risques et qui doivent faire l’objet d’une surveillance médicale accrue.
Du rôle de la sensibilisation
Cette responsabilité est partagée entre les religieux, les médecins, la famille, les amis, l’entourage professionnel et les médias, bien entendu. Les imams jouent un rôle important en rappelant aux malades que Dieu leur accorde une dispense qu’ils doivent respecter en suivant simplement les recommandations de leur médecin. Ce dernier décide en fonction de leur état de santé et du risque potentiel qu’ils courent.
Par ailleurs, le regard de l’entourage ne doit pas faire culpabiliser le malade qui ne pratique pas le jeûne.La famille doit l’aider dans sa prise de décision de ne pas jeûner et lui faciliter le respect des horaires de ses repas et de ses prises médicamenteuses.
Mais toutes ces questions doivent être traitées avant le ramadan. Le médecin a le temps de demander un bilan complet et de disposer ainsi de tout un faisceau d’arguments pour autoriser ou interdire le jeûne.
A ce propos, le Très Haut dit : «Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours» (Coran, 2 :184) et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : «Certes, Allah aime à ce que l’on emploie ses dispenses comme, il désapprouve qu’on lui désobéit ». Une autre version dit : «Comme il aime qu’on exécute ses prescriptions obligatoires».
Il est établi médicalement que le jeûne durant le mois sacré du ramadan peut entraîner des complications chez certaines personnes atteintes de maladies chroniques (diabète – insuffisance rénale chronique - cancer – cardiopathies – tuberculose…..) Sur le plan médical, il faut préciser que ces maladies chroniques interdisent de jeûner. L’interdiction est dictée par la maladie elle-même et par les risques liés au changement d’horaires des prises médicamenteuses.
D’autres considérations rentrent en compte. Pour cette année par exemple, le Ramadan étant en plein mois d’août ; les sujets âgés, même en bonne santé apparente, doivent faire très attention à la déshydratation (perte d’eau de l’organisme) et ne pas jeûner s’ils présentent par exemple une diarrhée ou des vomissements qualifiés de banals qui peuvent aggraver cette perte d’eau.
Qu’en est-il des femmes enceintes et ramadan ?
Dr Chenfouri Abdelillah : Personnellement, je déconseille aux femmes enceintes de pratiquer le jeûne du Ramadan, surtout pendant le premier trimestre et le troisième trimestre. Je ne pense pas qu’il faille les y encourager pendant ces deux périodes car selon les résultats d’études sérieuses sur le sujet, il a été démontré que les risques de fausses couches et d’accouchement avant terme (prématuré) sont en rapport avec la pratiquer du jeûne du Ramadan. Il en est de même pour les femmes enceintes diabétiques, cardiaques, qui ont des antécédents de fausses couches a répétition, celles qui présentent des grossesses à risques et qui doivent faire l’objet d’une surveillance médicale accrue.
Du rôle de la sensibilisation
Cette responsabilité est partagée entre les religieux, les médecins, la famille, les amis, l’entourage professionnel et les médias, bien entendu. Les imams jouent un rôle important en rappelant aux malades que Dieu leur accorde une dispense qu’ils doivent respecter en suivant simplement les recommandations de leur médecin. Ce dernier décide en fonction de leur état de santé et du risque potentiel qu’ils courent.
Par ailleurs, le regard de l’entourage ne doit pas faire culpabiliser le malade qui ne pratique pas le jeûne.La famille doit l’aider dans sa prise de décision de ne pas jeûner et lui faciliter le respect des horaires de ses repas et de ses prises médicamenteuses.
Mais toutes ces questions doivent être traitées avant le ramadan. Le médecin a le temps de demander un bilan complet et de disposer ainsi de tout un faisceau d’arguments pour autoriser ou interdire le jeûne.
Conseils pour les femmes enceintes pour le repas de l’Iftar et le Shour
* Rompez le jeûne avec 3 dattes et du jus de fruits ou du lait écrémé, suivis d’une soupe, de préférence à base de bouillon
* Prenez un repas équilibré qui peut inclure une salade composée ou une fatouche en entrée.
*Privilégiez les protéines comme du poulet, de la viande, du poisson, des lentilles, des pois chiches ou des haricots, des hydrates de carbones complexes sous forme de riz brun, de pâtes au blé complet ou de pain complet.
* Beaucoup de légumes et beaucoup d’eau.
Le Shour idéal
* Du pain complet avec du fromage peu gras ou du leben ;
* Des céréales riches en fibres ou en son, avec du lait écrémé ;
* Des fruits, incluant des dattes et des bananes.
* Évitez de boire trop de thé, il pourrait participer à votre déshydratation.
Quels aliments devrais-je privilégier ou éviter pendant le Ramadan ?
Préférez toujours les jus de fruits frais aux boissons gazeuses, thé ou café. Un smoothie, un milk-shake à base de lait, de yaourt, de glace et de fruits frais constituent une boisson rafraîchissante, et vous apportent une portion des fruits recommandés chaque jour. Une soupe de légumes vous permet d’ingérer plusieurs types de légumes, ce qui multiplie les vitamines, minéraux et fibres dans votre alimentation.
Gardez toujours à l’esprit nos conseils et les 4 règles suivantes :
* Limitez votre prise de sucreries et de desserts à une fois par semaine, et préférez toujours les fruits frais.
* Après le dîner, reposez-vous un peu puis relevez-vous pour participer à des activités douces.
* Evitez les encas tard le soir avant de dormir, mais ne sautez jamais le repas du Shour.
* Buvez beaucoup d’eau entre le Ftour et le Shour pour prévenir tout risque de déshydratation.
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