Le Figaro
Martine Perez indique en effet dans Le Figaro que des médecins suédois « dirigés par Laszlo Tabar (université de LinKoping, Suède) confirment que le dépistage régulier par mammographie réduit de 30%, 30 ans après le début d’un enquête pilote [auprès de femmes de plus de 40 ans], le risque de décès par tumeur mammaire », selon un article qui vient de paraître dans Radiology.
La journaliste explique que « les résultats portent sur 130.000 Suédoises, dont plus de 77.000 ont bénéficié d’une mammographie de dépistage tous les 2 ou 3 ans, selon leur âge, pendant les 7 ans qu’a duré l’étude pilote, et sur plus de 55.000 autres qui n’ont eu une mammographie qu’en cas de nécessité (si leur médecin ou elles-mêmes avaient, par exemple, perçu une «boule» dans le sein) ».
« De manière globale, les effets du dépistage se font toujours sentir 30 ans après le début du dépistage initié en 1977, avec 30% de décès par cancer du sein en moins dans le groupe «mammographie» par rapport à l’autre. Il y a eu 351 décès parmi les 77.000 femmes du groupe dépistage et 367 décès parmi les 55.000 «témoins» », poursuit Martine Perez.
La journaliste ajoute que « ces résultats révèlent aussi qu’un décès est évité pour 400 femmes dépistées ».
Un des auteurs de ce travail, le Pr Stephen Duffy (université de Londres), écrit : « Malheureusement, nous ne savons pas au départ qui va ou ne va pas développer un cancer du sein. Mais si vous participez au dépistage et que l’on diagnostique un cancer à un stade précoce, les chances pour qu’il soit traité avec succès sont très bonnes ».
Le Dr Brigitte Seradour, radiologue à Marseille, précise quant à elle qu’en 30 ans « il y a eu des changements énormes, du fait des progrès technologiques, avec des avancées considérables en termes de sensibilité du matériel radiologique. Par ailleurs, la prise en charge du cancer du sein s’est considérablement améliorée. […] Tout cela contribue sans nul doute à transformer les résultats du dépistage à long terme. Les bénéfices du dépistage ne sont cependant obtenus qu’au prix d’une qualité irréprochable ».
Martine Perez rappelle en conclusion que « ce dépistage a fait l’objet de plusieurs controverses au cours des dernières années, certains arguant qu’il détecte dans un petit pourcentage de cas, des petites tumeurs «dolentes» qui n’auraient pas évolué spontanément. […] Cette stratégie a contribué aussi à majorer le nombre de femmes devant subir des biopsies pour des images radiologiques qui, finalement, après examen histologique, ont révélé des problèmes bénins… ».
Martine Perez indique en effet dans Le Figaro que des médecins suédois « dirigés par Laszlo Tabar (université de LinKoping, Suède) confirment que le dépistage régulier par mammographie réduit de 30%, 30 ans après le début d’un enquête pilote [auprès de femmes de plus de 40 ans], le risque de décès par tumeur mammaire », selon un article qui vient de paraître dans Radiology.
La journaliste explique que « les résultats portent sur 130.000 Suédoises, dont plus de 77.000 ont bénéficié d’une mammographie de dépistage tous les 2 ou 3 ans, selon leur âge, pendant les 7 ans qu’a duré l’étude pilote, et sur plus de 55.000 autres qui n’ont eu une mammographie qu’en cas de nécessité (si leur médecin ou elles-mêmes avaient, par exemple, perçu une «boule» dans le sein) ».
« De manière globale, les effets du dépistage se font toujours sentir 30 ans après le début du dépistage initié en 1977, avec 30% de décès par cancer du sein en moins dans le groupe «mammographie» par rapport à l’autre. Il y a eu 351 décès parmi les 77.000 femmes du groupe dépistage et 367 décès parmi les 55.000 «témoins» », poursuit Martine Perez.
La journaliste ajoute que « ces résultats révèlent aussi qu’un décès est évité pour 400 femmes dépistées ».
Un des auteurs de ce travail, le Pr Stephen Duffy (université de Londres), écrit : « Malheureusement, nous ne savons pas au départ qui va ou ne va pas développer un cancer du sein. Mais si vous participez au dépistage et que l’on diagnostique un cancer à un stade précoce, les chances pour qu’il soit traité avec succès sont très bonnes ».
Le Dr Brigitte Seradour, radiologue à Marseille, précise quant à elle qu’en 30 ans « il y a eu des changements énormes, du fait des progrès technologiques, avec des avancées considérables en termes de sensibilité du matériel radiologique. Par ailleurs, la prise en charge du cancer du sein s’est considérablement améliorée. […] Tout cela contribue sans nul doute à transformer les résultats du dépistage à long terme. Les bénéfices du dépistage ne sont cependant obtenus qu’au prix d’une qualité irréprochable ».
Martine Perez rappelle en conclusion que « ce dépistage a fait l’objet de plusieurs controverses au cours des dernières années, certains arguant qu’il détecte dans un petit pourcentage de cas, des petites tumeurs «dolentes» qui n’auraient pas évolué spontanément. […] Cette stratégie a contribué aussi à majorer le nombre de femmes devant subir des biopsies pour des images radiologiques qui, finalement, après examen histologique, ont révélé des problèmes bénins… ».
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
www.mediscoop.net
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