jeudi 7 juillet 2011

Valves cardiaques altérées : un problème de santé publique

cliquez sur l'image pour voir le mouvements des valves cardiaques


Le Figaro
Le Figaro observe que « beaucoup de Français ont une valvulopathie sans le savoir. Faute d’études épidémiologiques, les estimations sont approximatives ». Le Dr Jean-Luc Monin (unité des maladies valvulaires cardiaques, CHU Henri-Mondor à Créteil, et coresponsable du laboratoire d’échocardiographie), indique ainsi : « Toutes valvulopathies confondues, 3% des 55-65 ans seraient touchés à des degrés variables. Ils seraient plus de 10% à l’être après 75 ans ».
Le journal précise que « de toutes les valvulopathies, la plus fréquente est le rétrécissement aortique. […] Comme le rétrécissement aortique touche surtout les plus de 65 ans, sa fréquence augmente, puisque la population vieillit. C’est aussi la valvulopathie la plus opérée ».
« Il s’agit d’un véritable problème de santé publique, d’autant que le coût de la prise en charge d’un seul malade opéré se chiffre en dizaines de milliers d’euros »,
continue Le Figaro, ajoutant que « le nombre de Français concernés et, surtout, de candidats à une intervention explose ».
Le Dr Monin précise ainsi : « Dans notre service, pour 500 patients atteints d’une valvulopathie et reçus en consultation chaque année, environ 200 passent entre les mains des chirurgiens…, les trois quarts pour un   rétrécissement   aortique ».
Le quotidien relève par ailleurs que « toutes les valvulopathies échappent volontiers au diagnostic, du moins au début. En effet, lorsqu’une valvulopathie est modérée, bien souvent, il n’y a aucun symptôme et ce, pendant des années. La découverte est alors fortuite, soit parce que le médecin entend un souffle à l’auscultation du cœur, soit parce qu’une échographie cardiaque est demandée pour un autre motif. Plus rarement, c’est un symptôme qui donne l’alerte : un essoufflement ou une douleur à l’effort, ou encore une sensation de   malaise ».
Le Figaro explique en outre que « réparer ou remplacer une valve, tout est possible », ou encore se penche sur « la révolution de la voie   percutanée ».
Le journal relève qu’il existe « un tiers de patients ayant un rétrécissement aortique, mais jugés «inopérables» par chirurgie classique… C’est justement en pensant à eux que le Pr Alain Cribier (CHU Rouen) a conçu, développé et implanté avec son équipe pour la première fois au monde, en avril 2002, une valve aortique par voie percutanée – en amenant la valve de rechange jusqu’à la valve malade à l’aide d’un cathéter - et de fait, sa technique a transformé le pronostic vital de ces patients autrefois laissés-pour-compte ».
www.mediscoop.net 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Lymphome de Hodgkin : un traitement plus efficace et moins toxique fait ses preuves aux États-Unis

  Delphine Chayet annonce en effet dans Le Figaro qu’« un essai clinique montre les bénéfices de l’association d’une immunothérapie et d’une...